vendredi 29 août 2008

Certification MSC pour Marine Harvest Kritsen

En 1986, la Société Alimentaire Bretonne (SCAB) est créée par le groupe GAD pour se diversifier dans le poisson fumé, ses activités étant concentrées jusqu'alors dans l'abattage, la découpe de porc et la charcuterie - Salaisons (Société Bretonne de Salaisons).

Après avoir fait l'acquisition des sociétés Alanska (saumon fumé Label Rouge), Néocéa (produits traiteurs de la mer), en 2001 l'actionnaire majoritaire de Kritsen cède l'entreprise au groupe norvégien Aalesundfish/Aquafarm/Promare.
Le 1er janvier 2006, Panfish ASA prend 100% du capital de Kritsen SAS.

Kritsen appartient depuis 2007 au norvégien Marine Harvest, leader mondial de l'élevage de saumon, et a été rebaptisé Marine Harvest Kritsen.

La société N°2 français du saumon fumé a réalisé un C.A. de 120 millions d'euros, compte 400 salariés et sa production annuelle de saumon fumé atteint les 7.825 tonnes et les produits de la mer 1.150 tonnes.

Marine Harvest Kritsen est présent en G.M.S. (Grandes et Moyennes Surfaces), R.H.D. (Restauration Hors Domicile) et également à l'étranger (Italie, Espagne) avec trois sites de production basés à Landivisiau (saumon fumé, filets de poissons "cuits vapeurs"), Pontivy (saumon fumé Label Rouge) et Châteaulin (terrines de la mer, rillettes marines, salades).

L'usine Marine Harvest Kritsen de Poullaouen (transformation de saumon d'origine sauvage) est une des premières unités de fabrication française à recevoir la certification MSC (Marine Sourcing Council).

Cette reconnaissance est attribuée par le bureau Véritas Certification pour le saumon fumé issu du saumon sauvage, pêché en Alaska, salé au sel sec, fumé au bois de hêtre et avec 4% de matières grasses.

(source LSA du 28/08/08 et Ouest France du 25/07/08)

Naissance au royaume des desserts

Pole Sud implanté dans l'Aude à Lésignan - Corbières depuis plus de 20 ans, et Gourmet Parisien, basé à Goussainville dans le Val d'Oise, tous deux spécialistes de produits pour la restauration, le premier en tant que glacier, le second comme pâtissier, ont récemment fusionné pour donner naissance à "La Compagnie des desserts" le 6 août 2008.

Cette fusion résulte de la collaboration et de la complicité de Didier Barral et Alain Camagie dont la rencontre date de la fin des années 1990.

Pole Sud avec un C.A. de 27 millions d'euros, 3.600.000 litres de glaces produites et 180 salariés, commercialise ses produits sous les marques Pôle Sud, Glaces pâtissière et Louise (lancement en 2004, le concept de vente de glaces à emporter, a vu le jour sous différentes formes:boutiques, kiosques ou encore remorques tractées).

Gourmet Parisien avec un C.A. de 13 millions d'euros, 116 salariés, distribue 20.800.00 pièces de pâtisserie.
Chaque société dispose d'un laboratoire de R & D et offre la possibilité de fabrication sur mesure pour les clients.

Des projets sont déjà en cours comme la construction d'une nouvelle fabrique de pâtisserie à Roissy ou l'ouverture d'une base logistique dans le Nord de la France, projets qui devraient voir le jour en 2009.
Les deux entreprises pourront donc mettre leurs synergies en commun pour accroître leurs performances et leur présence à l'international, notamment aux Etats-Unis, en Scandinavie et en Asie.

(source Les échos du 11/08/08 par Jacques Ramon, Filière gourmande du 19/09/08 et Néorestauration du 25/08/08 - article: Pole Sud et Gourmet Parisien créent La Compagnie des desserts)

jeudi 28 août 2008

Une meilleure capacité de production pour A.I.T.

A.I.T. (Agro Ingrédients Technology), filiale du groupe Soufflet, conçoit et commercialise des solutions ingrédients pour les industries agroalimentaires, telles que la meunerie, la boulangerie viennoiserie pâtisserie et les produits traiteurs, ainsi que la RHD (Restauration Hors Domicile) avec la marque Milmix.

La division ingrédients distribue ses produits sous différentes marques:
> A.I.T. pour la meunerie et les industries agroalimentaires utilisatrices de farine (panification, viennoiserie, traiteurs, pâtisserie, biscuiterie).

> MILMIX pour la boulangerie et la pâtisserie artisanales. Les produits Milmix sont distribués par un réseau de grossistes distributeurs au niveau national.
Améliorants innovants (Perfeckt), farines composées pour pains spéciaux savoureux et originaux et gamme complète de mix et décors pâtissiers.

> LYVEN pour les industries utilisatrices d'enzymes: fabricants de correcteurs, panification, oenologie, jus de fruits, alimentation animale et textile.

A.I.T. bénéficie du savoir-faire du groupe Soufflet, 1er meunier européen, 1er malteur mondial.
En complément de ses usines de Caen (production d'enzymes Lyven), Nogent (maltage et torréfaction malteries Soufflet), Aizenay (écrasement de céréales micronisation), A.I.T. vient d'acquérir une usine à Creil (station de mélange) auprès de Bakemark Ingrédients France (Sogap, Artisal, Friso, Marguerite, SAM artisal, Catherine, Carels, Bial Industries, Dobla, Dejaut, Massimi), filiale du groupe CSM.

Ce site dispose déjà de 3 lignes automatisées dédiées au mélange et au conditionnement d'ingrédients, et 2 lignes supplémentaires sont en cours de montage.

(source A.I.T. et Néorestauration du 25/08/08 - article: Le groupe Soufflet acquiert une nouvelle usine)

mercredi 27 août 2008

Brake France, un partenaire responsable

Après avoir obtenu la certification ISO 22000 pour son siège et les régions Nord et Ile de France, Brake France s'engage dans la voie du développement durable.
Il s'agit d'un véritable projet d'entreprise sous l'emblème "Attitudes Responsables".

L'objectif du développement durable étant de définir des schémas viables et conciliant les trois aspects économique, social et environnemental des activités humaines, Brake France s'engage sur ces trois fondamentaux:

- Distribution de produits conçus intelligemment dans le sens de la qualité, de la sécurité alimentaire et du respect des ressources naturelles.

- Faire des économies d'énergie sur les sites, réduire l'émission de CO2 par une politique de transport raisonné, développer des emballages recyclables et réduire toutes les formes de gaspillage.

- Favoriser la diversité des profils et l'acquisition de compétences au sein de l'entreprise.
La logistique, la communication, la qualité - hygiène - HACCP, les approvisionnements, les ressources humaines sont mobilisés pour un accompagnement responsable et durable.

Découvrez la brochure : Brake, votre partenaire responsable.....

(source Brake France et Néorestauration du 25/08/08 - article: Brake France s'engage dans le développement durable)

lundi 25 août 2008

Disparition d'une PME bretonne

Entre avril et juin 1999, création du groupe Charly Guennec Entreprises avec la constitution du pôle mareyage par la reprise des ateliers:
- Men Ar Croas au Guilvinec.
- Dewaghe à Loctady.
- Le Cossec à Loctady.
- Le Leuch à l'Orient.

En janvier 2000, reprise de la partie produits élaborés frais et conserves de Furic alimentaire au Guilvinec.

En mars 2001, Demarne Frères distribution à Rungis et à Boulogne-sur-mer rejoint Charly Guennec.

En juillet 2004, intégration des sociétés du groupe "Royaume des mers" qui comprend: Le Royaume des mers, La Pêche Bretonne, Le Moussaillon et Ker Armen.

En décembre 2004, vente des 5 chalutiers de Charly Guennec Armement.

Depuis avril 2008, mise en redressement judiciaire de Charly Guennec Gastronomie.
L'entreprise de mareyage, transformation, sourcing, élaboration et distribution de produits de la mer a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de commerce de Quimper.
Basée au Guilvinec (Finistère), elle emploie 37 personnes.
Depuis son rachat et les licenciements de décembre 2006 par le vendéen Luc Berjonneau, le plan de relance n'aura pas suffi à sauver l'entreprise.
La PME a souffert de la conjoncture défavorable mais aussi de la hausse des matières premières.
(source Usine Nouvelle du 20/08/08)

Bras de fer entre producteurs de lait et Entremont Alliance


Présent depuis plus de 50 ans sur son marché, Entremont Alliance, est l'un des acteurs majeurs de l'industrie fromagère internationale.

Entremont Alliance est né de l'alliance de 2 histoires fromagères: Entremont, entreprise laitière haut-savoyarde, créée en 1948 et Unicopa, coopérative bretonne fondée en 1960, via sa branche d'activité de produits laitiers avec les sociétés Beuralia, Cofranlait et Eurosérum.
Entremont Alliance est détenu à 63.5% par la CNP d'Albert Frère et à 36.5% par Unicopa.

Il collecte chaque année 2,2 milliards de litres de lait auprès de 9.000 producteurs, il fabrique et commercialise 195.000 tonnes de fromages (emmental, comté, raclette, beaufort, fromages fondus), 65.000 tonnes de poudre laitières, 250.000 tonnes de poudre de lactosérum et de produits laitiers formulés, le tout pour un C.A. global de 1,6 millions d'euros.
Pendant plus de 10 ans, les prix du lait ont fait l'objet de négociations globales au niveau national.

En France, la fixation du prix du lait n'est pas du seul ressort des entreprises laitières. Deux autres échelons interviennent: les Interprofessions régionales et depuis 1997, l'Interprofession nationale.

Ce dispositif a permis d'atténuer les évolutions annuelles du prix du lait liées à la conjoncture des produits laitiers, ceci tant à la hausse qu'à la baisse.

Ces négociations aboutissaient à une "recommandation" trimestrielle de l'Interprofession sur l'évolution des prix et toutes les entreprises la suivaient.
Entre 1997 et 2001, le prix du lait à 3.7% de taux butyreux (TB), départ ferme, n'a progressé que de 7% en France, de 2001 et 2004 il a reculé de 7% et en 2004, il est revenu à son niveau de 1997.
Depuis 2004, les nouvelles modalités de fixation du prix du lait payés aux producteurs sont calculées selon les modalités définies par les accords de l'Interprofession laitière réunissant les industriels du secteur, les coopératives et les producteurs.

Elles se basent sur les décisions prises fin 2003 dans le cadre de la politique agricole européenne: baisse des prix d'intervention sur le beurre et sur la poudre de lait écrémé.
Le calcul inclut le prix de base fixé pour le lait à 38 grs de matières grasses, les plus-values ou moins-values pour la matière grasse et la matière protéique, les bonifications ou réfactions liées à la qualité, les primes et compléments de prix éventuels, les prélévements à charge des producteurs (taxes fiscales et parafiscales, retenues diverses).
Mais depuis cet été, ce système a volé en éclats. Au nom de la libre concurrence, la DGCCRF a demandé à l'Interprofession de ne plus donner de recommandations.
Depuis juillet, Entremont Alliance, Lactalis, Bongrain, Bel, Danone et les autres sont donc libres de négocier chacun les prix qu'ils veulent.
Les producteurs ont tenté de sauver malgrès tout, l'existence d'un prix unique, en substituant à la "recommandation" de l'Interprofession une "revendication" syndicale.
Pour le lait collecté cet été, ils ont réclamé une hausse de 49 euros pour 1.000 litres, soit environ 17%.

Tous les industriels ont semble-t-til accepté, tous, sauf un, Entremont Alliance qui lui propose 30 euros pour 1.000 litres (portant ainsi le prix à environ 310 euros).

Les cours du beurre, du lactosérum et de la poudre de lait, qui avaient flambé en 2007, sous l'effet d'une relative pénurie, sont revenus à leur niveau antérieur: le beurre est ainsi retombé de 28% en un an et le lactosérum de 64%, plaide Entremont Alliance.

"Il faut un prix du lait réaliste, qui tienne compte du marché, et non une hausse très forte qui arriverait à contretemps" souligne Alain Troalen.
Mais les producteurs ne l'entendent pas de cette oreille, ils subissent de plein fouet la hausse de leurs coûts de production et craignent que le coup de force d'Entremont ne fasse boule de neige auprès des autres industriels des yaourts ou du fromages.

(source les Echos du 18/08/08 par Denis COSNARD).

lundi 18 août 2008

Inbev devient le plus grand producteur de bière au monde


Inbev dont les origines remontent à 1366, avec la brasserie "Den Horn", devient le plus grand producteur de bière au monde avec le rachat d'Anheuser-Busch (troisième groupe mondial).

En 1987, lors de la fusion des brasseries belges Artois (Louvain) et Piedboeuf (Jupiler), l'entreprise pris le nom d'Interbrew, The world's Local Brewer.
Le 3 mars 2004, Interbrew fusionne avec le brasseur brésilien Companhia de Bebidas das Americas (Ambev) pour former Inbev.

Dès lors, Inbev devint le premier brasseur au monde, avec une part de marché de 14%, dont moins de 5% de ses volumes aux Etats-Unis.
Les investissements se concentrent sur trois marques mondiales: Stella Artois, Beck's et Brahma, il existe également d'autres marques comme Jupiler, Hoegaarden (bière blanche), staropramen, Leffe, Bass, Tennents ou Labatt.

Auheuser-Busch Compagnies Inc est, au niveau mondial et en volume, le troisième producteur de bière derrière Inbev et SABMiller, tout en étant leader sur le marché américain (80% de ses volumes).

La société est basée à Saint Louis (Missouri) et brasse quelques 40 variétés de bières et liqueurs de malt.
Les principales marques sont Badweiser, Busch, Michelob et Natural Light.

La nouvelle entité, qui devrait s'appeler Anheuser-Busch Inbev, pèse 36 milliards de dollars et 25% du marché mondial et son volume de production de 460 millions d'hectolitres de bière.
Les deux compagnies détiennent plus de 300 marques.

L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération

vendredi 1 août 2008

Campbell Soup cède Générale Condimentaire à Lesieur

La marque CAMPBELL est née en 1869 sous l'impulsion de Joseph Campbell et Abraham Anderson.
Appelée à l'origine Joseph A. Campbell Preserve Compagny, elle est dissoute en 1921 et Campbell Soup Compagny voit le jour.

Le groupe est présent dans plus de 160 pays et se décline en 4 grands secteurs d'activité:
- Les soupes et plats cuisinés.
- Les boissons.
- Les biscuits.
- Les chocolats.

Aujourd'hui, CAMPBELL est le leader mondial, européen et français de la soupe.
Le groupe, dont le siège est à Boulogne-Billancourt, est présent en France sur les marchés des potages via la marque LIEBIG (reprise en 1997 à DANONE), la marque ROYCO (reprise en 2001 à BESTFOOD), mais aussi avec les sauces et mayonnaises par l'exploitation de la franchise LESIEUR.

CAMPBELL SOUP a annoncé un accord de vente de son activité française GENERALE CONDIMENTAIRE (70 millions de dollars de C.A.) à LESIEUR, lui-même étant indirectement détenu par SOFIPROTEOL, bras financier des producteurs français d'oléagineux.

Après avoir vendu cette année ses chocolats GODIVA à YIDLIZ Holding, propriétaire d'ULKER Group, CAMPBELL SOUP a précisé qu'il se concentrerait désormais en France, sur les plats préparés, notamment ses soupes.

Mariage entre deux géants de la viande en France


Premier transformateur de viande du secteur privé en France, BIGARD cultive "l'art de la viande" depuis plus de 30 ans.

Le groupe, dont le siège est situé à Quimperlé, dispose aujourd'hui de 14 unités d'abattages et de transformations performantes, réparties dans tout l'hexagone.
BIGARD emploie 10.000 collaborateurs et a réalisé un C.A. de 2,5 milliards d'euros en 2007.

Depuis 1968, date de la création de la SOCOVIA par Lucien Bigard devenue la société BIGARD en 1974, de nombreuses marques ont intégré le groupe:
- En 1995, intégrations des 7 sites du groupe industriel ARCADIE.
- En 1996, intégrations des 21 établissements de la société ARCADIE Distribution Sud-Est.
- En 1997, prise de participation dans les sociétés VITAL (marque CHARAL) et SOGEVIANDES.
- En 2000, reprise de l'activité d'abattage de GALLAIS Viandes à Pontivy.
- En 2002, prise de contrôle sur les sociétés SODAVY CODEVIA et rachat du fond de commerce de la société SAUVE.
- En 2006, intégration de trois abattoirs d'ARCADIE Centre-Est.

BIGARD propose des produits frais et surgelés sous les marques BIGARD et CHARAL, ainsi qu'une gamme complète de viandes cuites, de rôtis, de sautés, de hachés pour la restauration hors foyer.
Ces produits sont rendus tendres et savoureux par le process de cuisson à basse température.

Quant à SOCOPA , c'est plus de 50 ans d'expertise au service de la viande et au service du consommateur.
Les actionnaires du groupe sont essentiellement des agriculteurs regroupés en coopératives telles que: COOPAGRI Bretagne, EST APPRO, CAVAC, CAPSEINE, UNION SET, CAM, AGRIAL , SOCAVIAC et UNIGRAINS.
SOCOPA emploie 7.000 salariés et transforme plus de 481.800 tonnes de viandes de boeuf, porc, veau et agneau. Son C.A. atteint près de 2 milliards d'euros en 2007.

Le groupe distribue ses produits sous les marques VALTERO (née en 2001) pour la G.M.S., BAHIER pour le marché de la charcuterie et du traiteur à la coupe et en libre-service, SALAISONS du MONT BLANC et SOCOPA Restauration pour la R.H.F.

Le 31 juillet 2008, le groupe BIGARD a pris 51% du capital de SOCOPA et les groupes coopératifs détiendront 34% de la nouvelle société ainsi constituée.
Le nouveau géant pèsera 4,5 milliards d'euros de C.A. et pourra ainsi, faire face aux multinationales comme le groupe néerlandais VION, qui après le rachat de l'écossais GRAMPIAN, pèse 10 milliards d'euros de C.A., ou l'autre groupe néerlandais DANISH CROWN, ou encore l'américain SMITHFIELD et le brésilien JBS.

Pour BIGARD, "grâce à ce mariage, ce sont un leader européen en viande bovine et un nouvel acteur lourd en viande porcine qui émergeraient en France".
Les deux groupes attendent le feu vert de la DGCCRF pour une validation de ce mariage au 1er janvier 2009.