vendredi 29 mai 2009

Le nouvel entrepôt multi-température de TransGourmet

Le 27 mai, Jean-Christophe Adouritz, président du directoire de TransGourmet France et Benoît Damide, directeur de TransGourmet Nord, ont inauguré la plate-forme logistique multi-température, implantée sur la Porte Multimodale de l'Aa, à Arques (Pas de Calais).

La construction de TransGourmet Nord, qui a démarré en septembre 2007, fait suite au fort accroîssement de l'activité de l'entreprise dans la région et s'inscrit dans le plan de restructuration logistique du groupe.

La plate-forme s'étend sur 17 931 m², dont 8 049 m² sous température ambiante (épicerie et hygiène), 1 700 m² pour le frais, 3 600 m² pour le surgelé, 1 200 m² de bureaux et 1 700 m² de quais réfrigérés (entre 0°C et 2°C) pour la réception en un seul endroit de l'épicerie, du frais et du surgelé.

Grace à sa monté en puissance, TransGourmet Nord n'approvisionne plus seulement la restauration commerciale et sociale, mais aussi la boulangerie-pâtisserie.

Il y a un an encore, l'entrepôt couvrait uniquement le Pas de Calais et le Nord. Depuis, sa zone de chalandise s'est étendue à la Somme, l'Oise, l'Aisne, la Seine-Maritime.

La pénétration des marchés belge et anglais est un objectif à moyen terme.Filiale à 100 % de la holding TransGourmet européenne détenue à parts égales par Rewe et Coop, deux acteurs majeurs européens de la distribution, avec un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros et plus de 3 800 collaborateurs, TransGourmet France est la marque de référence de la livraison aux professionnels de la restauration et de la boulangerie-pâtisserie.

(source Usine Nouvelle du 27/05/2009 - Luisa Manzella)

Le grossiste EDA en liquidation

Le tribunal de commerce de Paris a prononcé publiquement mardi 26 mai la liquidation judiciaire d'Euro distribution alimentaire.

Il a autorisé la suppression de 617 postes et validé l'offre de reprise partielle d'un concurrent conservant 97 autres salariés.

Le tribunal "arrête la cession partielle" des sites d'EDA de Pontivy (Morbihan) et Bourgoin-Jailleu (Isère) au profit de Supergroup (division alimentaire du groupe 1dis) qui reprend 43 personnes à Pontivy et 54 à Bourgoin.

EDA, entreprise spécialisée dans la distribution aux entreprises (stations-services notamment) d'aliments, boissons et accessoires automobile, avait été placée le 31 mars en redressement judiciaire.

EDA (propriété depuis 2004 de la holding Selcodis) a réalisé en 2007 un chiffre d'affaires de 252 millions d'euros, pour un résultat net négatif (4,6 M EUR).

Sa dette brute atteignait au printemps 2009 60 millions d'euros, selon son administrateur judiciaire.

11 plateformes d’éclatement constituant les supports territoriaux qui assurent la capillarité de la prestation. Ces structures servent de relais de proximité pour couvrir l’ensemble du territoire. Ce dispositif répond aux exigences d’une réponse rapide face à toute demande ; il assure ainsi un taux de service compétitif et un niveau de stock optimisés.

Le groupe est implanté sur huit sites logistiques, à Verdun (Meuse), Liévin (Pas-de-Calais), Bourgoin-Jallieu (Isère), Rousset (Bouches-du-Rhône), Albi (Tarn), Parthenay (Deux-Sèvres), Pontivy (Morbihan) et Combs-la-Ville (Seine et Marne), et une dizaine de centres de distribution.

(source Usine Nouvelle du 26/05/2009 - en Champagne-Ardenne, Pascal Ambrosi)

Amaris est en redressement judiciaire

Amaris, spécialiste des produits de la mer, vient d’être placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce d’Alençon, dans l’Orne.

Depuis le 10 mars, une trentaine d’employés de sa filiale Tassos sont en grève, car ils s’opposent au plan de licenciement de 41 personnes (sur 88) dans l’usine de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), consacrée aux produits tartinables et aux plats cuisinés.

Le groupe Amaris possède deux autres sites à Frontignan (Hérault) et à Flers (Orne) où sa filiale Charles Amand fabrique des terrines et des salades.

La société Charles Amand avait monté un LBO en février 2007 sur Tassos pour créer Amaris.

Ce groupe, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2007, emploie un total de 238 personnes et a annoncé que ces licenciements étaient indispensables pour sauver l’entreprise.

AMARIS, un acteur majeur du Traiteur de la Mer

AMARIS est née du rapprochement entre les Etablissements Charles Amand (ECA) et les Produits Franco Helléniques (LPFH), plus connues par leurs marques Charles Amand et Tassos.

En 2006, AMARIS a réalisé 65 millions d' € de chiffre d’affaires. Ces deux sociétés, toutes deux actrices sur le marché du traiteur de la mer sont complémentaires tant par leur savoir faire que par leurs gammes de produits.

ECA, leader Européen sur le marché des Terrines de poisson, jouit d’un savoir faire de plus d’un demi siècle.

Créé en 1974, LPFH est aujourd’hui le leader français sur le marché des Tartinables Méditerranéens.

AMARIS regroupe plus de 300 personnes sur 3 sites de production : Flers I et II (61), Frontignan (34) et Noisy le Sec (93) où se situe également le siège social.

Flers I : Les terrines de poisson
Flers II : Les salades traiteur Frontignan : Les moules fraîches

TASSOS est la marque du groupe AMARIS commercialisée en grandes et moyennes surfaces au rayon libre service et à la coupe.

Synonyme de style de vie méditerranéen, TASSOS vous offre des instants de convivialité en famille ou entre amis.

L’alliance parfaite du savoir-faire et de la modernité

Un demi-siècle d'expérience

1947 - Charles Amand fonde une entreprise artisanale de charcuterie à Vire (Calvados).
1988 - Charles Amand innove en lançant toute une gamme de produits de la mer : une vraie réussite !
2001 - Charles Amand enrichit son capital de production et d'innovation par l'acquisition de la société Père des pêcheurs (production de coquillages cuisinés).
2005 - Charles Amand est intégré au groupe Amaris. Son offre s’enrichit de nouveaux produits tels que la moussaka, les aubergines farcies ou les tartinables méditerranéens.

Charles Amand, cuisinier Traiteur de la Mer, une marque affirmée à la conquête de nouveaux marchés.

Un goût certain pour l'innovation.

Tout en s’appuyant sur son savoir faire pour continuer à offrir des produits de qualité traiteur, Charles Amand se développe, progresse et innove. Aujourd’hui, il se positionne comme leader européen des terrines, et leader français sur le marché des salades marines et des moules cuisinées.

(source Agra-alimentation du 13/05/2009)

La Monégasque et Vanelli forment LMV

Détenus majoritairement par le même groupe marocain, les deux traditionnels conserveurs français s’unissent.


Mi-février est née La Monégasque Vanelli France, issue de l’absorption de La Monégasque par les conserves et salaisons Vanelli.

Ce rapprochement donne naissance à l’entité LMV, avec la mise en commun des forces commerciales et de la R&D, et un siège basé à Saint-Jean-de-Luz (64).

Tandis que la marque Vanelli estampillera les spécialités marinées, La Monégasque fédère anchois sa­lés, condiments, tartinables et produits régionaux.

Après avoir adopté, sans succès, la barquette plastique pour ses anchois salés, La Monégasque revient à la boîte aluminium bleu et rouge.

« Le consommateur est fidèle à ce conditionnement classique en adéquation avec l’image ­traditionnelle du produit, malgré la modernité attendue par le rayon traiteur de la mer », analyse la responsable marketing de LMV.

L’ensemble représentait un chiffre d’affaires (CA) de 17,6 M€ en 2007.

Spécialisée dans le commerce de gros d’anchois, LMV garde son siège social à St-Jean-de-Luz.


À la direction générale de l’entreprise : Thierry Vanelli, 3 e génération de la PME familiale.

Saïd Alj occupe la présidence. Il s’agit d’un homme d’affaires marocain à la tête du groupe Sanam, opérant dans l’agroalimentaire, la finance, la distribution et l’immobilier (3 Mds de dirhams de CA en 2006, 4 000 collaborateurs).

Selon Economie Entreprises, mensuel économique marocain, Sanam Holding serait devenu en l’espace d’un an « le premier producteur d’anchois au monde ».

En décembre 2007, Sanam Holding a acquis auprès du groupe ONA 100 % de La Monégasque Maroc (une unité de production et un atelier de marinade à Mehdia et deux unités de salaison à Agadir et Safi).

Moins d’un an plus tard, Saïd Alj a réussi à mettre la main sur Vanelli, qui possède deux unités de production à Agadir (Vanelli Maroc et Delimar).

Un regroupement qui devrait aider l’industrie de l’anchois à gérer la hausse du coût de la matière première qui se raréfie sur les côtes marocaines.

(source Les marchés le quodtien du 13/05/2009 - Nathalie marchand)