vendredi 24 avril 2009

Encore une acquisition pour LDC?

LDC, N° 1 français de la volaille, est en passe de reprendre le vendéen Arrivé.

Les actionnaires d'Arrivé (famille, Unigrains et CIAB) viennent d'entrer en phase de négociation exclusive avec LDC.

L'autre candidat, Terrena, qui envisageait un projet coopératif, a renoncé au dossier.

La société LDC est née en 1968 de la fusion de la S.A. Lambert située à Sablé sur Sarthe (Sarthe) et de la S.A. Dodard Chancereuil située à Saint Denis d'Anjou (Mayenne).

Le métier d'origine de la S.A. LDC était l'abattage de volaille.
Aujourd'hui LDC se décompose en 4 pôles d'activités pour un C.A. de 1,95 milliard d'euros en 2008 avec 12 000 salariés.

LDC va boucler sa troisième acquisition d'importance après l'annonce du rachat d'Entracte, spécialiste des sandwiches, il y a quelques semaines (A lire article Le Monde de la RHF du 5/02/2009) et celle de DLG (A lire article le monde de la RHF du 20/02/2009).

Créée en 1950 en Vendée par Joseph et Marcel Arrivé, la société Arrivé est aujourd’hui N°4 du secteur avec un C.A. de 577 millions d’euros en 2008.

Elle compte 2.835 collaborateurs sur 11 sites de production répartis dans l’Ouest, le Sud-Ouest et le Centre-Est.

La famille Arrivé contrôle la majorité du capital avec à ses côtés 2 partenaires : la CIAB (qui regroupe les éleveurs de l’Ouest) et UNIGRAINS.

Les deux entités sont relativement complémentaires : Arrivé est positionné sur les produits transformés à marque (Maître Coq) qui seront complémentaires de l'offre de LDC (Le Gaulois).

Ses volailles label (Saint-Sever, Auvergne) intègrent le portefeuille de LDC, le plus large en la matière (Loué, Janzé...).

Arrivé apportera également à LDC son expertise dans le surgelé.

La reprise d'Arrivé est probablement l'une des dernières grandes opérations de concentration du secteur. Restent néanmoins les interrogations récurrentes sur l'avenir des activités du groupe Doux (1,517 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2007) en France (37 % de son activité), passé près du démantèlement en 2003, qui s'était redressé en 2005 au prix d'une sévère cure d'austérité, et qui a fermé plusieurs usines courant 2008.

(source Usine nouvelle du 24/04/2009 - Patrick Déniel et Usine nouvelle 23/04/2009 - en Pays de la Loire, Emmanuel Guimard)

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