jeudi 25 juin 2009

SICOLY a la pointe de la technologie

Sicoly en quelques mots …

Créée en 1962, la coopérative SICOLY est implantée à Saint - Laurent d’Agny à 28 km de Lyon.

Plus de 200 producteurs adhérents cultivent et récoltent selon les codes de l’agriculture raisonnée, une large gamme de fruits , de très haute qualité (fruits rouges, pêches, poires, pom mes, abricots, cerises …) sur 870 hectares de vergers , situés sur les Monts et Coteaux du Lyonnais.

La production s’élève chaque année à 13 000 tonnes de fruits. A partir de 1979, la coopérative développe un savoir - faire dans la transformation et la surgélation des fruits , qui donne naissance à des gammes de produits très complètes, destinées aux professionnels de la pâtisserie et de la restauration : purées de fruits, coulis, compotées, fruits déco rs, fruits IQF… toujours à la pointe de l’innovation.

Le groupe coopératif SICOLY - SICODIS qui emploie 70 salariés, a réalisé en 2008, un CA de 23 millions d'euros .

Il se positionne comme l’un des principaux acteurs français dans la production de framboises et premier producteur européen de pêches de vigne.

Sicodis vient d’investir dans une nouvelle ligne de fabrication automatisée de purées de fruits ! Sur le plan commercial, grâce à une augmentation de 50 % de ses capacités de production, SICODIS vise la conquête de nouveaux marchés , notamment en B to B, avec des garanties d’hygiène et de sécurité alimentaires optimales et d’extraordinaires qualités gustatives et organoleptiques.

Parallèlement, pour exploiter au mieux les potentialités de ce nouvel équipement, la coopérative investit en Recherche et Développement avec la création d’un service intégré afin de décupler ses capacités d’innovation et de pouvoir répondre très rapidement aux demandes spécifiques de ses clients.

Le groupe Sicoly - Sicodis mise énormément sur l’innovation et propose de façon proactive, à ses partenaires, de nouvelles idées ou concepts culinaires.

Sicodis à la pointe de la technologie …

Pour la mise en place de cette nouvelle ligne automatisée, Sicodis a fait appel au fabricant Rossi & Catelli, leader mondial de l’extraction de fruits, afin de bénéficier des toutes dernières technologies en matière de transformation de fruits.

Les investissements réalisés lui ont permis d’optimiser les installations énergétiques (production de vapeur, électricité, eau glacée) et de mettre en place un procédé de Chauffage Ohmique : un système de traitement thermique très innovant qui chauffe le produit par l’application d’un courant électrique sur ce dernier.

Il n’existe actuellement qu’une quarantaine d’installations similaires dans le monde. Cette nouvelle technologie permet une meilleure préservation des qualités organoleptiques des purées de fruits, comparativement aux technologies classiques.

Elle permet également un traitement thermique homogène de produits avec morceaux .
Le groupe coopératif Sicoly - Sicodis (23 millions d'euros en 2008), basé à Saint Laurent D’Agny (69), spécialisé dans la transformation et la surgélation de fruits, vient d’investir 2,7 millions d'euros dans son outil de production.

Reconnu comme l’un des grands spécialistes français du fruit (production intégrée), cet investissement lui permet de gagner en performance (capacité de 2T/h), de mettre en avant un savoir - faire technologique et industriel inégalé et de devenir une référence en termes de procédé de fabrication des purées de fruits.


(source communiqué de presse SICOLY - Bureau de presse Maeva GHANDOUR)

lundi 15 juin 2009

Soreal Ilou poursuit sa stratégie de développement

La société Soreal Ilou engagée dans une stratégie de développement mise sur les PAI et la RHD.

Le spécialiste des sauces élaborées pour l'industrie agroalimentaire et la restauration table pour 2009 sur un chiffre d'affaires à l'export d'un million d'euros, soit 8% de ses ventes contre 5% actuellement.

Elle a réalisé un C.A. de 10 millions d'euros en 2008 (+ 16 %) et annonce une hausse d’activité de 25 % en 2009.

Un projet d’agrandissement du site de Brie est programmé pour 2010 pour un montant de 1, 3 millions d'euros.

Cet investissement portera la surface du site à 5 000 m². La capacité de production entièrement tournée vers les portions individuelles (sticks, coupelles, dosettes…) atteint 4000 tonnes/an.

Créée en 1992 par Gilles Bocabeille, cette PME, spécialisée dans la fabrication de sauces élaborées (beurre blanc pour poisson, marinades pour carpaccios, vinaigrettes pour salades…) pour l’industrie agroalimentaire et la restauration commerciale ou collective, ne compte pas moins de 400 clients répartis sur toute la France.

Pour l’heure, seuls 5 % de ses ventes sont réalisés à l’étranger mais Soréal Ilou ne compte pas en rester là.

Très innovante, Soréal Ilou est toujours à la recherche de nouveaux produits. De quoi séduire de nouveaux clients aux antipodes de Janzé !

Pour découvrir la gamme Soreal Ilou, cliquez ici.

(source Neorestauration du 04/06/2009 - article "Soreal Ilou poursuit sa stratégie de développement")

Ardèche Marrons devient Concept Fruits

Depuis juillet 2008, Ardèche Marrons a rejoint le Groupe Descours, leader français et principal acteur européen dans l’industrie du fruit.

Ce changement s’accompagne par la création d’un nouveau nom, Concept Fruits. Grâce à une implantation internationale forte et à de solides partenariats commerciaux, le Groupe Roger Descours assure à sa nouvelle entité, Concept Fruits, un approvisionnement régulier, qualitatif et quantitatif.

Toujours à l’écoute, ce dernier offre une large gamme de marrons raffinés et savoureux. La volonté de Concept Fruits est de proposer au quotidien le meilleur niveau de service et entend développer une stratégie d’innovation très forte.

À noter : une gamme bio et les traditionnels marrons entiers et brisures.

ARDECHE MARRONS est implantée à Davézieux en ARDECHE.
Créée par un collectif d’agriculteurs en 1975, ARDECHE MARRONS a su garder un mode de fabrication traditionnel autour de recettes ardéchoises centrées sur la châtaigne.

ARDECHE MARRONS fabrique une gamme originale et unique de produits à base de châtaignes, fondée sur la sécurité alimentaire, l’excellence gustative et la richesse nutritionnelle du marron : Les éléments ajoutés sont 100 % naturels (sucre de canne roux, arômes, épices etc…) et nos fabrications sont garanties sans conservateur et sans colorant.

ARDECHE MARRONS décline une gamme BIO certifiée ECOCERT. La traçabilité est assurée dans le cadre de la démarche HACCP et dans la logique des normes IFS et BRC.

Au cœur du pays de la châtaigne et des fruits depuis 1975, CONCEPT Fruits, anciennement Ardèche Marrons, fut créée à l´origine par un collectif d´agriculteurs.

Au fil du temps, l´entreprise s´est essentiellement spécialisée dans la transformation du marron.

Depuis 2008, CONCEPT Fruits appartient au Groupe Roger Descours, leader français et principal acteur européen dans l´industrie du fruit surgelé.

Aujourd´hui, CONCEPT Fruits s´ouvre à la diversification en concevant et fabriquant une gamme originale de préparations à base de fruits pour l'industrie agroalimentaire.

Vous retrouverez la qualité des produits CONCEPT Fruits sous nos différentes marques :- Cueillette Descours et CONCEPT Fruits en GMS, RHF et distribution sélective,- CONCEPT Fruits pour les fruits entiers et les préparations destinés à l'industrie agroalimentaire.

Pour découvrir la gamme Concept fruits, cliquez ici.

(source L'Hôtellerie restauration du 09/06/2009)

vendredi 29 mai 2009

Le nouvel entrepôt multi-température de TransGourmet

Le 27 mai, Jean-Christophe Adouritz, président du directoire de TransGourmet France et Benoît Damide, directeur de TransGourmet Nord, ont inauguré la plate-forme logistique multi-température, implantée sur la Porte Multimodale de l'Aa, à Arques (Pas de Calais).

La construction de TransGourmet Nord, qui a démarré en septembre 2007, fait suite au fort accroîssement de l'activité de l'entreprise dans la région et s'inscrit dans le plan de restructuration logistique du groupe.

La plate-forme s'étend sur 17 931 m², dont 8 049 m² sous température ambiante (épicerie et hygiène), 1 700 m² pour le frais, 3 600 m² pour le surgelé, 1 200 m² de bureaux et 1 700 m² de quais réfrigérés (entre 0°C et 2°C) pour la réception en un seul endroit de l'épicerie, du frais et du surgelé.

Grace à sa monté en puissance, TransGourmet Nord n'approvisionne plus seulement la restauration commerciale et sociale, mais aussi la boulangerie-pâtisserie.

Il y a un an encore, l'entrepôt couvrait uniquement le Pas de Calais et le Nord. Depuis, sa zone de chalandise s'est étendue à la Somme, l'Oise, l'Aisne, la Seine-Maritime.

La pénétration des marchés belge et anglais est un objectif à moyen terme.Filiale à 100 % de la holding TransGourmet européenne détenue à parts égales par Rewe et Coop, deux acteurs majeurs européens de la distribution, avec un chiffre d'affaires de 1,3 milliard d'euros et plus de 3 800 collaborateurs, TransGourmet France est la marque de référence de la livraison aux professionnels de la restauration et de la boulangerie-pâtisserie.

(source Usine Nouvelle du 27/05/2009 - Luisa Manzella)

Le grossiste EDA en liquidation

Le tribunal de commerce de Paris a prononcé publiquement mardi 26 mai la liquidation judiciaire d'Euro distribution alimentaire.

Il a autorisé la suppression de 617 postes et validé l'offre de reprise partielle d'un concurrent conservant 97 autres salariés.

Le tribunal "arrête la cession partielle" des sites d'EDA de Pontivy (Morbihan) et Bourgoin-Jailleu (Isère) au profit de Supergroup (division alimentaire du groupe 1dis) qui reprend 43 personnes à Pontivy et 54 à Bourgoin.

EDA, entreprise spécialisée dans la distribution aux entreprises (stations-services notamment) d'aliments, boissons et accessoires automobile, avait été placée le 31 mars en redressement judiciaire.

EDA (propriété depuis 2004 de la holding Selcodis) a réalisé en 2007 un chiffre d'affaires de 252 millions d'euros, pour un résultat net négatif (4,6 M EUR).

Sa dette brute atteignait au printemps 2009 60 millions d'euros, selon son administrateur judiciaire.

11 plateformes d’éclatement constituant les supports territoriaux qui assurent la capillarité de la prestation. Ces structures servent de relais de proximité pour couvrir l’ensemble du territoire. Ce dispositif répond aux exigences d’une réponse rapide face à toute demande ; il assure ainsi un taux de service compétitif et un niveau de stock optimisés.

Le groupe est implanté sur huit sites logistiques, à Verdun (Meuse), Liévin (Pas-de-Calais), Bourgoin-Jallieu (Isère), Rousset (Bouches-du-Rhône), Albi (Tarn), Parthenay (Deux-Sèvres), Pontivy (Morbihan) et Combs-la-Ville (Seine et Marne), et une dizaine de centres de distribution.

(source Usine Nouvelle du 26/05/2009 - en Champagne-Ardenne, Pascal Ambrosi)

Amaris est en redressement judiciaire

Amaris, spécialiste des produits de la mer, vient d’être placé en redressement judiciaire par le tribunal de commerce d’Alençon, dans l’Orne.

Depuis le 10 mars, une trentaine d’employés de sa filiale Tassos sont en grève, car ils s’opposent au plan de licenciement de 41 personnes (sur 88) dans l’usine de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis), consacrée aux produits tartinables et aux plats cuisinés.

Le groupe Amaris possède deux autres sites à Frontignan (Hérault) et à Flers (Orne) où sa filiale Charles Amand fabrique des terrines et des salades.

La société Charles Amand avait monté un LBO en février 2007 sur Tassos pour créer Amaris.

Ce groupe, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 65 millions d’euros en 2007, emploie un total de 238 personnes et a annoncé que ces licenciements étaient indispensables pour sauver l’entreprise.

AMARIS, un acteur majeur du Traiteur de la Mer

AMARIS est née du rapprochement entre les Etablissements Charles Amand (ECA) et les Produits Franco Helléniques (LPFH), plus connues par leurs marques Charles Amand et Tassos.

En 2006, AMARIS a réalisé 65 millions d' € de chiffre d’affaires. Ces deux sociétés, toutes deux actrices sur le marché du traiteur de la mer sont complémentaires tant par leur savoir faire que par leurs gammes de produits.

ECA, leader Européen sur le marché des Terrines de poisson, jouit d’un savoir faire de plus d’un demi siècle.

Créé en 1974, LPFH est aujourd’hui le leader français sur le marché des Tartinables Méditerranéens.

AMARIS regroupe plus de 300 personnes sur 3 sites de production : Flers I et II (61), Frontignan (34) et Noisy le Sec (93) où se situe également le siège social.

Flers I : Les terrines de poisson
Flers II : Les salades traiteur Frontignan : Les moules fraîches

TASSOS est la marque du groupe AMARIS commercialisée en grandes et moyennes surfaces au rayon libre service et à la coupe.

Synonyme de style de vie méditerranéen, TASSOS vous offre des instants de convivialité en famille ou entre amis.

L’alliance parfaite du savoir-faire et de la modernité

Un demi-siècle d'expérience

1947 - Charles Amand fonde une entreprise artisanale de charcuterie à Vire (Calvados).
1988 - Charles Amand innove en lançant toute une gamme de produits de la mer : une vraie réussite !
2001 - Charles Amand enrichit son capital de production et d'innovation par l'acquisition de la société Père des pêcheurs (production de coquillages cuisinés).
2005 - Charles Amand est intégré au groupe Amaris. Son offre s’enrichit de nouveaux produits tels que la moussaka, les aubergines farcies ou les tartinables méditerranéens.

Charles Amand, cuisinier Traiteur de la Mer, une marque affirmée à la conquête de nouveaux marchés.

Un goût certain pour l'innovation.

Tout en s’appuyant sur son savoir faire pour continuer à offrir des produits de qualité traiteur, Charles Amand se développe, progresse et innove. Aujourd’hui, il se positionne comme leader européen des terrines, et leader français sur le marché des salades marines et des moules cuisinées.

(source Agra-alimentation du 13/05/2009)

La Monégasque et Vanelli forment LMV

Détenus majoritairement par le même groupe marocain, les deux traditionnels conserveurs français s’unissent.


Mi-février est née La Monégasque Vanelli France, issue de l’absorption de La Monégasque par les conserves et salaisons Vanelli.

Ce rapprochement donne naissance à l’entité LMV, avec la mise en commun des forces commerciales et de la R&D, et un siège basé à Saint-Jean-de-Luz (64).

Tandis que la marque Vanelli estampillera les spécialités marinées, La Monégasque fédère anchois sa­lés, condiments, tartinables et produits régionaux.

Après avoir adopté, sans succès, la barquette plastique pour ses anchois salés, La Monégasque revient à la boîte aluminium bleu et rouge.

« Le consommateur est fidèle à ce conditionnement classique en adéquation avec l’image ­traditionnelle du produit, malgré la modernité attendue par le rayon traiteur de la mer », analyse la responsable marketing de LMV.

L’ensemble représentait un chiffre d’affaires (CA) de 17,6 M€ en 2007.

Spécialisée dans le commerce de gros d’anchois, LMV garde son siège social à St-Jean-de-Luz.


À la direction générale de l’entreprise : Thierry Vanelli, 3 e génération de la PME familiale.

Saïd Alj occupe la présidence. Il s’agit d’un homme d’affaires marocain à la tête du groupe Sanam, opérant dans l’agroalimentaire, la finance, la distribution et l’immobilier (3 Mds de dirhams de CA en 2006, 4 000 collaborateurs).

Selon Economie Entreprises, mensuel économique marocain, Sanam Holding serait devenu en l’espace d’un an « le premier producteur d’anchois au monde ».

En décembre 2007, Sanam Holding a acquis auprès du groupe ONA 100 % de La Monégasque Maroc (une unité de production et un atelier de marinade à Mehdia et deux unités de salaison à Agadir et Safi).

Moins d’un an plus tard, Saïd Alj a réussi à mettre la main sur Vanelli, qui possède deux unités de production à Agadir (Vanelli Maroc et Delimar).

Un regroupement qui devrait aider l’industrie de l’anchois à gérer la hausse du coût de la matière première qui se raréfie sur les côtes marocaines.

(source Les marchés le quodtien du 13/05/2009 - Nathalie marchand)

vendredi 24 avril 2009

Encore une acquisition pour LDC?

LDC, N° 1 français de la volaille, est en passe de reprendre le vendéen Arrivé.

Les actionnaires d'Arrivé (famille, Unigrains et CIAB) viennent d'entrer en phase de négociation exclusive avec LDC.

L'autre candidat, Terrena, qui envisageait un projet coopératif, a renoncé au dossier.

La société LDC est née en 1968 de la fusion de la S.A. Lambert située à Sablé sur Sarthe (Sarthe) et de la S.A. Dodard Chancereuil située à Saint Denis d'Anjou (Mayenne).

Le métier d'origine de la S.A. LDC était l'abattage de volaille.
Aujourd'hui LDC se décompose en 4 pôles d'activités pour un C.A. de 1,95 milliard d'euros en 2008 avec 12 000 salariés.

LDC va boucler sa troisième acquisition d'importance après l'annonce du rachat d'Entracte, spécialiste des sandwiches, il y a quelques semaines (A lire article Le Monde de la RHF du 5/02/2009) et celle de DLG (A lire article le monde de la RHF du 20/02/2009).

Créée en 1950 en Vendée par Joseph et Marcel Arrivé, la société Arrivé est aujourd’hui N°4 du secteur avec un C.A. de 577 millions d’euros en 2008.

Elle compte 2.835 collaborateurs sur 11 sites de production répartis dans l’Ouest, le Sud-Ouest et le Centre-Est.

La famille Arrivé contrôle la majorité du capital avec à ses côtés 2 partenaires : la CIAB (qui regroupe les éleveurs de l’Ouest) et UNIGRAINS.

Les deux entités sont relativement complémentaires : Arrivé est positionné sur les produits transformés à marque (Maître Coq) qui seront complémentaires de l'offre de LDC (Le Gaulois).

Ses volailles label (Saint-Sever, Auvergne) intègrent le portefeuille de LDC, le plus large en la matière (Loué, Janzé...).

Arrivé apportera également à LDC son expertise dans le surgelé.

La reprise d'Arrivé est probablement l'une des dernières grandes opérations de concentration du secteur. Restent néanmoins les interrogations récurrentes sur l'avenir des activités du groupe Doux (1,517 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2007) en France (37 % de son activité), passé près du démantèlement en 2003, qui s'était redressé en 2005 au prix d'une sévère cure d'austérité, et qui a fermé plusieurs usines courant 2008.

(source Usine nouvelle du 24/04/2009 - Patrick Déniel et Usine nouvelle 23/04/2009 - en Pays de la Loire, Emmanuel Guimard)

jeudi 16 avril 2009

IDIA accompagne France Frais dans son développement

IDIA Capital Investissement (groupe Crédit Agricole) a choisi d'accompagner le groupe France Frais, filiale de la coopérative normande Les Maitres Laitiers du Cotentin spécialisée dans les produits frais, dans une opération de capital développement.

L'investissement global a été réalisé aux côtés de la Caisse régionale de Normandie.

Au sein du pôle Capital Investissement et Finance du groupe Crédit Agricole, IDIA est le partenaire des entreprises présentes à tous les stades des filières agroalimentaires :
- entreprises agroalimentaires.
- agro-industries.
- secteurs connexes aux industries agroalimentaires (nutrition, santé, distribution alimentaire et « verte », restauration, énergies renouvelables…).

IDIA a déjà participé, aux côtés de Nord Est Champagne Agro Partenaires, à l’augmentation de capital de Berneuil Participations, filiale du groupe Tereos qui porte les activités internationales et les activités de diversification du premier sucrier français.

Fondé dans les années '80, le groupe Les Maîtres Laitiers du Cotentin est un groupe agroalimentaire constitué d'unités de production laitières et de sociétés de distribution commercialisant des produits destinés à la GMS et à la Restauration Hors Foyer (RHF).

Il dispose, pour la transformation du lait, de 3 outils industriels basés à Sottevast, Valognes et Tribehou .

Filiale à 100% du groupe, France Frais réunit plus de 50 sociétés de grossistes en produits alimentaires. Ces sociétés distribuent une gamme de produits destinés à la RHF et au secteur traditionnel dont, notamment, des produits laitiers, des produits frais (viande, charcuterie, salades), des produits surgelés et des produits secs (farines, chocolat, sauces, conserves).

En 2008, France Frais a réalisé un chiffre d'affaires de 600 Millions d'Euros.

Cet investissement permet à France Frais de procéder à une importante opération de croissance externe et de se positionner comme un intervenant majeur sur le marché des grossistes en produits alimentaires en France.

(source Challenges.fr du 15/04/2009 - (C) Finance Plus)

jeudi 9 avril 2009

Viande : naissance d’un groupe régional Sud-Ouest

La coopérative basque Lur Berri deviendra jeudi 9 avril l’actionnaire principal de l’entreprise Spanghero, à Castelnaudary (Aude), spécialisée dans l’abattage, la découpe et la transformation de la viande.

Une opération qui fait suite à une prise de participation de l’abatteur Arcadie Sud-Ouest (dont Lur Berri possède 43 %) dans Spanghero, en septembre dernier (Le monde de la RHF du 29 septembre), et au transfert de l’activité abattage, découpe et commercialisation de viande de Spanghero vers Arcadie, fin 2008.

Spanghero a, pour sa part, recentré son activité sur la transformation des produits élaborés frais et appertisés.

A l’occasion d’une augmentation de capital, Lur Berri injecte ainsi 5,4M€ dans Spanghero, ce qui lui permet de posséder 90% des parts, aux côtés des actionnaires historiques de l’entreprise -la famille Spanghero et GCO (aujourd’hui membre du groupe Arterris)-, et d’Arcadie qui apporte de son côté 300 000€.

« Notre volonté est de bâtir un groupe régional leader dans le Sud-Ouest, de l’amont à la transformation finale, expliquent Olivier Gémin, directeur général de Lur Berri et Jean-Marc Spanghero, qui devient directeur général de Spanghero.

En fédérant de manière plus forte Spanghero et Arcadie,nous constituons un pôle qui pèsera 115 000 tonnes et pourra développer ses ventes sur l’Hexagone, voire à l’export. »

(source Les Marchés le quotidien de l'agroalimentaire du 08/04/2009 - FIPJ)

vendredi 3 avril 2009

Danone Foodservice rebaptisé Danone Professionnels

La branche réservée aux professionnels de la Consommation Hors Domicile (CHD), Danone Foodservice devient "Danone Professionnels".

Cette modification de l'entité foodservice s'inscrit dans un objectif de "traduire l'évolution de la stratégie de Danone vers des solutions spécifiques et globales pour répondre aux attentes précises des acteurs du secteur", note Alain Gauthron, le Directeur du réseau RHD de Danone produits laitiers.

Danone Foodservice, c'est deux grandes familles de produits:

- ULTRA-FRAIS avec les yaourts, fromages frais et spécialités laitières, desserts et à boire.

- EAUX ET BOISSONS avec les eaux plates nature, les eaux gazeuses nature et les boissons et eaux aromatisées.

Pour les 90 ans de Danone, une gamme de yaourts en pot verre signée "ORIGINES", ainsi qu'une gamme de produits laitiers premium pour la RHF "DANONE LES GOURMANDISES", seront lancées en mai.

Pour plus d'informations, cliquez ici.

(source Les marchés le quotidien de l'agroalimentaire du 03/04/2009)

jeudi 26 mars 2009

Candia rachète Comalait

Le 30 mars, le leader du lait UHT prendra le contrôle de la société Comalait, industrie et de son usine à Saint-Yorre, qui compte 120 salariés, annonce Ouest-France mercredi.

A travers sa filiale Candia, Sodiaal veut « fédérer un pôle coopératif spécialisé dans le lait UHT », et « se regrouper pour faire face aux géants laitiers allemands et nééerlandais ».

Le 1er avril, Sodiaal deviendra également majoritaire de la société commerciale Orlait qui commercialise déjà le lait de consommation de la marque Candia.
(source Les marchés le quotidien de l'agroalimentaire du 25/03/2009)

France Champignon se renforce en restauration

Deuxième acteur mondial sur le marché du champignon, France Champignon est un groupe coopératif né du rapprochement en 1997 des sociétés Royal Champignon et Champijandou.

L'historique de ces deux sociétés, et plus particulièrement celui de Royal Champignon, fondée en 1868, positionne le groupe comme l'acteur incontournable de la filière Champignon de Paris depuis plus d'un siècle.

Le rachat des sociétés Champiland et Compagnie du Mont Lozère, fondées respectivement en 1986 et 1976, a permis au groupe d'intégrer les savoir-faire de ces deux acteurs reconnus de la filière des Champignons Sylvestres et Exotiques.

Ainsi, le Groupe France Champignon présente aujourd'hui une double expertise unique sur le marché, avec une variété de champignons inégalée et réalise 235 millions d’euros de chiffre d’affaires.

En 2004, le groupe adopte une nouvelle dynamique avec la prise de participation majoritaire du fonds d'investissement Butler Capital Partners.

Les investissements réalisés depuis lors ont permis de moderniser les infrastructures du groupe pour une meilleure compétitivité sur le marché mondial et de développer un important programme d'innovation afin de toujours mieux répondre aux attentes des consommateurs et à l'évolution des tendances de consommation.

Le spécialiste du champignon de Paris, connu pour sa marque Royal Champignon en grandes surfaces vient de faire l’acquisition de la société Ganot.

Basée à Falaise, dans le Calvados, cette entreprise réalise 7 millions d’euros de chiffre d’affaires et est spécialisée dans la transformation de champignons de Paris, à destination de la restauration.

En 1958, date de création de l'entreprise Ganot, l’activité était centrée sur la fabrication du compost et la culture du champignon de Paris.

Dans les années 60, lancement de 2 sites de culture dont la production était essentiellement destinée au marché du frais.

En 1971, Ganot décide d'intégrer une étape supplémentaire dans sa filière, celle de la transformation du champignon. C'est ainsi que cette même année, Ganot construit l'usine de Falaise pour la cuisson et la mise en conserve du champignon.

En 2003, le rachat des Champignonnières de Fleury-Sur-Orne ont permis de concentrer toutes les cultures sur un seul et même site, augmentant ainsi la capacité de production.

Cette opération de croissance externe permet à France Champignon de se renforcer dans les circuits hors-domicile.

Pour découvrir la gamme France Champignon, cliquez ici.

(source LSA Article Web du 25/03/2009 - @ Angélique d'ERCEVILLE)

lundi 23 mars 2009

Le groupe Bel fragilisé par la crise

Sur son exercice 2008, le groupe fromager français, fabricant de la célèbre Vache qui rit a divisé par deux son bénéfice net, celui-ci tombant à 49,2 millions d’euros.

Le groupe qui a pourtant vu son chiffre d’affaires progresser de 12,8% à 2,2 milliards d’euros justifie ces difficultés par la hausse importante du coût des matières premières.

Si le groupe ne se risque pas à des prévisions pour 2009, il a cependant annoncé une réduction de ses investissements, de ses frais généraux et un développement des promotions.

(source LSA Article Web du 23/03/2009 - @ Angélique d'ERCEVILLE)

Bahier fait partie d'Alliance

Bahier, c'est depuis plus de 40 ans, le trait d'union entre la tradition et la modernité sur le marché de la charcuterie et du traiteur à la coupe et en libre-service.

Acteur majeur sur de nombreux segments, Bahier offre 7 familles "produits" pour ravir les papilles de tous les consommateurs:

- Boudins blancs et noirs.
- Rillettes de porc et spécialités d'oie et de canard.
- Gésiers de volailles.
- Cochonnailles en tranche et en terrine.
- Snacking.
- Charcuterie pâtissière.
- Tripes.

En 1966, Régis Bahier reprend la boucherie-charcuterie de son père à Sceaux s/Huisne, en 2006 c'est le rachat par Socopa et du fait de la prise de contrôle en août 2008 de Socopa par Bigard, Bahier est tombé dans l'escarcelle du groupe breton.

Après l'accord de la DGCCRF, Bahier fera partie d'Alliance, propriétaire de Défial, Gewy, la Dieppoise, Normival...

De grands projets sur la charcuterie-traiteur et le snacking sont prévus avec le lancement de 5 burgers ainsi que le marché bio avec des rillettes sous la marque Bahier.

Bahier a réalisé un C.A. de 90 millions d'euros en 2008.

(source AgroalimentaireNews du 23/03/2009)

Unicopa dans la tourmente de la crise

Unicopa n’a pas échappé à la crise et l’exercice 2008 sera peut être déficitaire (résultats publiés sous peu).

Ainsi, elle est à la recherche de partenaires actuellement et n’exclut pas les cessions.

En 2008, Après la cession de la majeur partie de ses activités de transformation de volailles fraîches au groupe Terrena, et l'arrêt des activités de la société Dandy, Unicopa finalisait la réorganisation de sa filière volaille.

Au terme de ce projet, le groupe Unicopa avait recentré ses activités volailles sur la partie amont de la filière.

Entremont Alliance, sa branche laitière est déficitaire de 35 millions d’euros en 2008 et Brocéliande, sa charcuterie industrielle est aussi à la recherche d’un partenaire car de taille insuffisante pour le marché.

La conjoncture difficile dans le lait, le porc et la nutrition animale n'arrange pas les affaires d'Unicopa (3.000 salariés et 10.000 adhérents).

Le groupe coopératif morlaisien en délicate posture financière vient de décider de s'en remettre au comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri) spécialisé dans le soutien des entreprises en difficulté.

Depuis plusieurs mois déjà, le groupe morlaisien est en quête de partenariats. Dans le domaine de la nutrition animale, il est toujours en pourparlers pour un rapprochement avec le Gouessant, la coopérative costarmoricaine.

Dans le porc, la situation semble assez problématique du côté de Brocéliande, sa filière salaison en pleine tourmente. On sait que le groupe coopératif Terrena et Monique Piffaut, propriétaire de Paul Prédault, regardent le dossier.

Du côté de la transformation laitière, le groupe associé à Albert Frère dans Entremont Alliance, a déjà pris la décision de réduire significativement la collecte de lait en Allemagne et dans l'Est.

Peut-être une réponse en juin, à l'occasion de l'assemblée générale des coopérateurs.

(source Le télégramme.com du 18/03 - Frédérique Le Gall et Agroalimentairesnews du 23/03)

mercredi 18 mars 2009

Céréa et Banexi Capital reprennent Martine Spécialités

Le groupe anglais Premier Foods a souhaité concentrer ses investissements sur sa politique de marque et ses produits d’épicerie, et de ce fait revendre certaines entreprises qui ne correspondaient pas à son cœur d’activité, comme Martine Spécialités ou Sofrapain.

Céréa Capital et Banexi Capital Partenaires ont racheté Martine Spécialités, le fabricant de pâtisseries surgelées, pour plus de 50 millions d’euros et reprennent aujourd’hui la majorité des parts (44% chacun).

L’équipe de management de la société Martine Spécialités (composée de Didier Boudy et des principaux cadres) posséde 4% des actions, Grand Sud-Ouest Capital ou Unigrains bouclent le tour de table pour les 8% restant.

Créée en 1985, Martine Spécialités, acteur dynamique du secteur de la pâtisserie surgelée, produit près de 30 000 tonnes de produits avec 650 références: fonds de tartes, feuilletage, flans, tartes crues et cuites ....

Pour l’exercice 2008, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 74 millions d’euros.

L'entreprise qui dispose d'un outil industriel flexible et performant à Condat sur Trincou (24), est reconnue pour répondre efficacement aux évolutions de la demande de ses clients (Grande Distribution, Restauration Hors Foyer et export) par une innovation permanente.

En 2009, Céréa Capital, Banexi Capital Partenaires et l’équipe de management entendent « poursuivre et accélérer le développement de l’entreprise en France comme à l’étranger ».

Un projet d’extension de 7 millions d’euros de l’usine de Condat-sur-Trincou sera lancé prochainement, dès que l’acquisition sera définitivement validée.

Sofrapain, société mère de Martine Spécialités depuis fin 1998, fait pour sa part l’objet d’une offre de reprise par le groupe industriel Nutrixo.

(source Usine Nouvelle du 03/03/2009 - en Aquitaine, Colette Goinère)

Le groupe Marie est à vendre?

En 2005, le groupe Uniq présentait à la presse sa nouvelle organisation avec la création d’une division food convenience regroupant les marques Marie (frais et surgelés), Paul Bocuse, Weight Watchers et Luang.

Grâce aux synergies entre le marketing, le commercial et la R&D de ces marques, le Britannique espérait ainsi redresser la barre de Marie surgelés (qui avait perdu 5,6 % en valeur en 2004) et poursuivre la croissance de Marie frais (+9,7 %). « Nous allons essayer de faire de Marie la marque la plus achetée par les Français», annonçait en juillet Alain Dominique Faure, le directeur de la nouvelle division.

Aujourd’hui, Le groupe anglais vient de confier à la banque Oddo le mandat de vente de sa filiale. Raison de ce divorce ? Étranglé par son endettement, Uniq doit céder ses actifs hors du Royaume-Uni.

Marie, qui a réalisé en 2008, 265 millions d'euros de chiffre d'affaires et un résultat opérationnel de 3,3 millions d'euros, est présent uniquement en France, avec 6 usines et 1 400 salariés.

Marie Restauration qui est une marque de Marie Groupe Uniq, intervenant majeur du " convenience food " (marché des solutions repas) en Europe.

Marie restauration, Paul Bocuse, Marie et Luang, toutes ces marques interviennent sur le marché de la cuisine pratique et gourmande en proposant des produits élaborés frais ou surgelés.

Créée en 1983 la marque popularisée par les publicités avec Jean-Claude Dreyfus, alias «Monsieur Marie», a été revendue en 1996 à Danone. Antoine Riboud, le patron de l'époque, souhaitait la décliner sur d'autres segments et l'internationaliser. Son fils et successeur Franck, qui préférait recentrer Danone sur une poignée de marques estampillées santé, en a décidé autrement… Et revendu Marie en 2001.

En 2006, certains la donnaient mourante. Uniq a alors débauché Schiratti chez Bonduelle pour redresser la barre.

«Désormais rentable, Marie est prête à participer à la consolidation du secteur» , selon le directeur général, qui espère que la vente sera conclue d'ici à juin.

Plusieurs candidats peuvent être intéressés,pourraient figurer le groupe Tipiak ainsi que la Financière Turenne Lafayette. Monique Piffaut, sa patronne et actionnaire majoritaire, vient de renoncer in extremis à racheter les jambons Madrange. Déjà propriétaire de William Saurin dans les aliments en conserve, elle élargirait ainsi son activité aux produits surgelés et aux plats traiteurs.

Des acteurs étrangers, espagnols notamment, ou le fonds anglais Lion Capital, qui a racheté Findus l'été dernier, pourraient être alléchés par une acquisition de l'ensemble.

(source Les marchés le quotidien de l'agroalimentaire du 13/03/2009, Le figaro.fr du 13/03/2009 et Le telegramme.com du 18/03/2009)

vendredi 13 mars 2009

Barry Callebaut se concentre sur son métier de base

Le groupe zurichois Barry Callebaut a signé un protocole d'accord concernant la vente de division de chocolat pour les consommateurs Europe, Stollwerk, à l'espagnol Natra.

Barry Callebaut pourrait prendre une participation de l'ordre de 30% à 49%, la réunion des 2 entités devrait générer un C.A. annuel estimé à 850 millions d'euros et une part de marché de 2% sur le marché du chocolat et du cacao en europe.

Barry Callebaut veur désormais se concentrer sur son métier de base, à savoir les activités industriels et artisanaux.

Barry Callebaut approvisionnerait Natra en chocolat liquide par un contrat de sous-traitance à long terme sur un volume annuel minimum de 85.000 tonnes.

Natra compte à lui 2 usines en Flandre, Natra Jacali et Natra All Crump, qui produisent du chocolat et de la pâte à tartiner sous marque distributeur et regroupe également Natra Cacao, Natra Us, Natra Zahor et Natra Zahor france.

Barry Callebaut vient de céder Van Houten Singapour, la filiale dédiée aux produits de consommation pour l'Asie qu'il détenait à 100%, il reste proptriétaire de la marque Van Houten mais en concède "une licence perpétuelle et exclusive" au repreneur, la société The Hershey Compagny, qui pourra l'utiliser en Asie Pacifique, au Moyen-Orient, en Australie et en Nouvelle-Zélande.

(source LSA - article web du 11/03/09 - @ Olivier Marbot)

mardi 10 mars 2009

Le nouveau catalogue Patisfrance-Puratos-Belcolade mis à disposition en mars

Depuis plus de 60 ans, Patisfrance est une marque synonyme de choix pour ses clients en boulangerie, pâtisserie, chocolaterie.

Depuis toujours, elle veille à leur donner en permanence la satisfaction de n'utiliser que du bon, du vrai, de l'authentique, en toute confiance.

En août 2004, Patisfrance et Puratos ont décidé de mettre en commun leur savoir-faire respectif.

Les deux entités se sont rassemblées au sein d'une même structure, en France, sous le nom "Patisfrance-Puratos", réunissant ainsi les produits des 3 marques phares du groupe: Patisfrance, Puratos et Belcolade, l'authentique chocolat belge.

Lancé en février 2006, le premier catalogue de Patisfrance-Puratos avait sélectionné 800 produits phares destinés aux pâtissiers, boulangers et chocolatiers.

Aujourd'hui, la nouvelle sélection 2009 (articulée autour de 5 grands thèmes: boulangerie, pâtisserie, chocolat, essentiels et boutique), offre une gamme incomparable de 700 produits et services à tous les professionnels.

Pour consulter la gamme Patisfrance, cliquez ici.

(source Agroligne.com du 02/03/09)

mardi 24 février 2009

Après le regroupement des enseignes, la concentration de l'outil logistique

Lors de la convention événementielle du 15 mai 2008 à Paris, Transgourmet avait confirmé le regroupement des 3 enseignes pour le 1er juillet 2008.

Face à plus de 1.000 personnes, industriels et intervenants du marché de la restauration hors domicile, Jean-Christophe Adouritz, Président du Directoir de Transgourmet, avait annoncé la nouvelle identité du groupe, regroupant les enseignes Aldis, Prodirest et Comptoir des Artisans (voir article du 30 mai 2008 Transgourmet 3 en 1).

Après cette fusion, une réorganisation logistique du grossiste distributeur s'imposait.

C'est chose faite, Transgourmet va construire un entrepôt de 22.000m2 dans la zone de la Haute Forêt à Carquefou (Loire-Atlantique), en périphérie de Nantes. L'enquête publique est en cours. Le chantier sera achevé début 2010 pour un investissement de 18 millions d'euros.

Carquefou emploiera 250 salariés et regroupera les activités des sites de la Roche-sur-Yon (Vendée), Laval (Mayenne), Gibberville (Calvados) et Sautron (Loire-Atlantique).

Ce site approvisionnera 7 plateformes d'éclatement en Bretagne et Pays de La Loire.

A terme, le groupe disposera de 15 bases logistiques en France.

Pour consulter le site Transgourmet, cliquez ici.

(source Usine Nouvelle du 23/02/09 - article par Jacques Le Brigant, en Pays de la Loire)

vendredi 20 février 2009

LDC continue son expansion avec la reprise de DLG

Le N°1 français de la volaille a confirmé le rachat de la société DLG, basée à Orly, depuis le 1er juillet 2008.

DLG est une entreprise familiale qui depuis plusieurs générations s'est spécialisée sur la création, l'élaboration et la commercialisation de produits élaborés (produits carnés cuits, produits carnés crus, charcuterie, poisson, gamme santé et crêpes et galettes fraîches) destinés spécifiquement au marché de la RHD.

DLG n'était plus qu'un fond de commerce depuis sa séparation avec l'entreprise Salaisons d'Orly, et une approche auprès d'E.P.C. (Européenne de Plats Cuisinés), filiale de LDC, avait été entreprise pour la fabrication de ses produits.

LDC, via sa filiale EPC (54 millions d'euros de C.A.),basée à Roëzé dans la Sarthe, a finalement décider d'intégrer la société DLG (35 millions d'euros de C.A. en 2008), dont la démarche commerciale s'appuie sur 2 principes: une équipe de conseillers culinaires qui sillonnent toute la France et une démarche commerciale basée sur un échantillonnage systèmatique.

Pour le pôle traiteur de LDC, présidé par Philippe Guillet, cette opération présente aussi l'opportunité de développer des volumes complémentaires sur les filiales E.P.C. (pour les viandes cuites) et Régalette (pour les crêpes et les galettes fraîches garnies et natures).

(source Les Marchés- le quotidien de l'agroalimentaire du 20/02/09 et Le Manager de l'Alimentaire)

jeudi 19 février 2009

Ariake, prix spécial au SIRHA

Lors du SIRHA 2009, Ariake, le spécialiste japonnais des bouillons/extraits, bouillons à infuser, fonds, fumets, jus, bases culinaires et soupes a reçu le prix spécial international pour son savoir faire dans l'élaboration de ses produits.

Dés la fin des années 1960, le fondateur d'Ariake, Kineo Okada, décide de commercialiser des bouillons et des bases culinaires sans additifs et dont les teneurs en sel sont modulables.

Les formats sont en congelés, ambiant et poudre, certains en bio.

Aujourd'hui, le groupe Ariake dispose du plus grand site de production agroalimentaire du Japon et fournit plus de 50% du marché des assaisonnements naturels.

Depuis 1990, le groupe Ariake s'internationalise avec une implantation aux Etats-Unis. Par la suite, Ariake continue de développer sa présence en Asie à partir de 2 nouveaux sites de production, l'un en Chine, l'autre à Taiwan.

Lors du SIRHA 2007, Ariake lance en France ses bouillons à infuser, nouvelle génération de bouillons à haute valeur gustative 100% naturels.

Cette innovation européenne, aujourd'hui brevetée, a impressionné Joël Robuchon qui, en 2007, a convaincu Kineo Okada de construire une usine en France.

Celle-ci a été inauguré le 16 novembre 2007 à Alençon dans l'Orne, sur 7.000 m2 et une autre à Maasmechelen en Belgique pour la transformation de viandes, de carcasses et de légumes en "premier bouillon" la même année.

Avec les 30 millions d'euros investis en Belgique et les 15 dans l'Orne, Ariake aura investi 45 millions d'euros en Europe. Le groupe entend ainsi se donner les moyens de son objectif: conquérir, depuis ses deux sites, l'ensemble du marché européen de sa spécialité.

De la rencontre avec Joël Robuchon, des recettes (volaille, boeuf, coquillages, crustacés) sont proposées aux professionnels de la restauration sous forme de sachets pré-dosés.

Pour découvrir la gamme Ariake, cliquez ici.

(source Ouest France du 13/01/04, l'Hôtellerie Restauration du 23/01/09, Usine Nouvelle du 16/01/07 et Néorestauration du 18/02/09)

Kalise Menorquina leader en RHF

De la fusion de deux entreprises fabricantes de glaces et de produits laitiers sous les marques Kalise et Menorquina, est né le groupe Kalise Menorquina S.A.

En décembre 2008, le groupe espagnol a formalisé le rachat de la société française Frigécrème, spécialiste des glaces à destination du marché de la restauration hors foyer.

Ce rachat entre dans la stratégie de développement international de Kalise Menorquina, déjà présent dans 31 pays, et qui a pour objectif de devenir le leader sur le marché européen des glaces pour la R.H.F.

Le groupe espagnol espère atteindre en France, un C.A. de 25 millions d'euros d'ici 2011.

Fondée en 1940 sous le nom de "Glaces et spécialités La Menorqua", elle fusionne en 1983 avec "Marisa", une entreprise de glaces de Barcelone.

Kalise Menorquina est une entreprise moderne de caractère familial, qui, sans perdre son identité, a su élargir ses horizons à travers une recherche constante de l'amélioration de la qualité de ses produits et de l'innovation.

Frigécrème a été créée en mai 2001, à partir de Seges Frigécrème à Nantes et de l'outil industriel du groupe Unilever.

Spécialiste des glaces destinées à la restauration hors foyer, située à Argentan, toutes sortes de glaces y sont fabriquées, du traditionnel bâtonnet au "pousse", en passant par le vrac, le cône ou la bûche.

La capacité de production des outils industriels de l'usine représente 100 millions de litres de glace par an.

Le développement de la société s'appuie sur 3 axes: la fabrication de marques de distributeurs, la fabrication pour des groupes agroalimentaires et la marque Frigécrème, exclusivement dédiée à la R.H.F.

(source La Cuisine Collective de mai 2005 par Diane Roussot et Agroalimentairenews.com du 17/02/09)

jeudi 12 février 2009

"Envie Appétit Terroir", la marque Hexagro.

A l'occasion du SIRHA 2009, Hexagro, réseau national de grossistes distributeurs en fruits et légumes frais, produits élaborés tels 4ème et 5ème gamme, frites fraîches pommes de terre industrielles, salades de fruits et salades traiteurs et produits de la mer, a présenté sa nouvelle marque propre: Envie Appétit Terroir (EAT), et son logo associé pour une sélection de produits frais adaptée à la R.H.F.

Cette gamme rassemble les produits majeurs de l'offre restauration proposée par le réseau Hexagro et elle se développera en fonction des attentes et des besoins de la restauration collective et commerciale.

Hexagro est un réseau d'opérateurs de gros en fruits, légumes, produits élaborés, et produits de la mer. Il rassemble 50 établissements indépendants et couvre tout le territoire national, grâce à des entreprises à taille humaine, souvent familiales, reconnues et bien implantées dans leur région.

Au SIRHA, Hexagro a également mis en avant les différentes démarches qualités du réseau pour justifier son engagement à ne servir que des produits confirmés sains.

Ainsi, les entreprises sont certifiées Qualipom'fel, H.A.C.C.P., Bio, ISO 9001 pour un certain nombre et pour les dépots dont l'activité le justifie: l'Agrément Sanitaire.

Par ailleurs, HEXAGRO s'engage sur des productions exemptes d'O.G.M. et a mis en place une procédure d'alerte sanitaire associée à un numéro Vert Qualité.

Découvrez l'ensemble du réseau Hexagro, en cliquant ici.

(source Végétable, l'écho de la planète fruits et légumes du 28/01/09 - article par Julie Martin, Le Chef.com du 11/02/09 et l'Hôtellerie Restauration du 05/02/09)

jeudi 5 février 2009

LDC annonce la reprise d'Entracte.

Le N°1 français de la volaille annonce le rachat d'Entracte, filiale du groupe Valentin Traiteur spécialisée dans la production de sandwichs frais.

Déjà présent sur le marché du sandwich avec sa marque "Le Gaulois", LDC renforce ainsi ses positions avec un C.A. de plus de 65 millions d'euros.

La société LDC est née en 1968 de la fusion de la S.A. Lambert située à Sablé sur Sarthe (Sarthe) et de la S.A. Dodard Chancereuil située à Saint Denis d'Anjou (Mayenne).
Le métier d'origine de la S.A. LDC était l'abattage de volaille.

Aujourd'hui LDC se décompose en 4 pôles d'activités:

- Le pôle amont qui s'est constitué suite au rapprochement avec le groupe Huttepain, il renforce le sérieux de la filière française "Le Gaulois".

- Le pôle volaille, le groupe LDC consacre 70,4% de son activité au pôle volaille en France sur un C.A. consolidé de 1,6 milliard d'euros.

Avec les sociétés LDC Bourgogne, Palmid'or, Guillot-Cobreda, les Fermiers de l'Ardèche et plus récemment le groupe Provialys, le groupe LDC a créé un pôle Bourgogne.

- Le pôle traiteur, le métier de traiteur se caractérise par rapport à celui de la volaille dans la mesure où il s'agit principalement d'activités d'assemblage.
Cette stratégie se décline au travers d'une gamme étendue passant par les sandwiches, les pizzas, les produits ethniques, les plats cuisinés et les galettes.
Le pôle traiteur du groupe LDC dispose de 5 site industriels performants:

* A.T.I. (Atlantique Traiteur Innovation) pour les produits ethniques et panés volaille.
* L.T.A. (La Toque Angevine) pour les pizzas et les sandwiches.
* E.P.C. (Européenne de Plats Cuisinés) pour les plats cuisinés, sauces et viandes cuites.
* Regalette pour les crêpes et galettes fraîches garnies et natures.
* Agis pour les produits ethniques et les plats cuisinés.

- Le pôle international avec l'acquisition en 2000 de la société Drosed en Espagne, LDC s'impose comme le N°1 polonais sur le marché de la volaille.

Depuis 1995, le groupe LDC est présent en Espagne avec la société Hermanoz SAIZ implantée à Villaviciosa de Odon.
La société SAIZ bien que spécilisée dans la découpe de poulet, s'est orientée progressivement vers la fabrication et la commercialisation de produits élaborés à base de volaille spécialement adaptés au marché espagnol.

Fort d'un C.A. de 26 millions d'euros et d'une production de 27 millions d'unités vendues en 2008, Entracte s'impose comme le N°4 sur le marché de sandwich.

L'essentiel de la production est concentré sur un site en région parisienne. 85% du C.A. d'Entracte est réalisé en GMS.

Pour découvrir l'ensemble de la gamme du groupe LDC, cliquez ici.

(source LSA Article web du 21/01/09 - @ Marie Cadoux)

mercredi 4 février 2009

Danone arrête Essensis et accentue son recentrage.

Le groupe Danone vient d'annoncer le 31 janvier 2009 qu'il allait stopper au 1er mars de cette même année la vente en France de son yaourt Essensis, produit laitier aux vertus cosmétiques.

La marque lancée en 2007 a connu des progressions fulgurentes lors de son lancement, mais son installation dans la durée a été perturbuée par la crise et la baisse du pouvoir d'achat.

Essensis est fabriqué à Villecomtal (Gers) et restera commercialisé en Italie et en Espagne.

Il contient outre des probiotiques spécifiques, de l'huile de bourrache (pour l'oméga 6), du thé vert (pour les antioxidants) et de la vitamine E.

Il rentre dans la gamme de la dermonutrition, alliance de l'alimentation et de la cosmétique (A lire l'article sur Agora Food Trends "Miracle du marketing ou miracle de l'industrie agroalimentaire").

Le groupe français a annoncé avoir finalisé la vente de sa filiale Frucor -filiale implantée en Australie et en Nouvelle-Zélande, présentée comme un des leaders en boissons non alcoolisées et énergétiques sur ces pays- à son concurrent japonais Sundorg pour plus de 600 millions d'euros.

"Cette cession est le fruit du recentrage récent du groupe sur les eaux minérales naturelles et les boissons à base d'eau de source. Elle permettra à Danone de se focaliser sur la croissance de ses activités stratégiques", indique le groupe dans un communiqué.

Frucor réalise un C.A. de 210 millions d'euros, emploie 600 personnes et commercialise des boissons énergisantes, des jus de fruits, des boissons aromatisées aux fruits, des eaux et des boissons non alcoolisées.

Pour finir, Danone a clairement affiché sur le SIRHA 2009 son intention d'investir les buffets petit-déjeuner des hôtels avec sa machine "Mon Activia" (voir présentation sur "les nouveautés de la RHF").

Il s'agit d'un distributeur qui permet aux convives de mélanger yaourt, fruits frais et céréales. Testé auprès d'une vingtaine de sites pilotes, ce kit a rencontré un vif succès et a reçu le grand prix hôtellerie de l'innovation SIRHA 2009.

(source Challenges.fr du 02/02/09, LSA du 03/02/09 et Les marchés-le quotidien de l'agroalimentaire du 04/02/09)

Madrange est-il à vendre ou pas? Enfin une réponse.

Dans l'article du 4 novembre 2008 du site "Le Monde de la RHF", nous soulevions toutes les rumeurs qui ont circulé sur le rachat de Madrange.

Fin 2007, Gérard Micheleau, actuel PDG du groupe Madrange avait annoncé lors d'un comité central d'entreprise, la vente du charcutier.

Madrange sera-t-il vendu dans sa globalité ou par département? Le rachat se fera-t-il par un seul groupe ou dans le cadre d'un partenariat?

Un comité central d'entreprise le 3 février 2009, a apporté toutes les réponses à ces questions.

C'est la holding Turenne Lafayette, dirigée par Monique Piffaut, qui reprendra le groupe Madrange, mettant fin à un long feuilleton, entamé avec l'annonce en mai 2005 par le Figaro de la mise en vente de Madrange.

Pour Monique Piffaut, la série d'acquisitions se poursuit, avec un portefeuille déjà bien garni des marques William Saurin, Garbit, Panzani, Paul Prédault et les Salaisons de l'Arrée.

Cette reprise met un terme aux volontés de reprise de Terrena, allié tout récemment à Unicopa et sa filiale de charcuterie Bocéliande, après le retrait de Cooperl, le breton Cecab, un moment présenti et le géant américain Smithfield Foods.

(source Les Marchés-le quotidien de l'agroalimentaire du 04/02/09- article par J.C.D.)

jeudi 29 janvier 2009

Lancement de www.achatlocal-consorhonealpes, le portail dédié à la mise en relation de la restauration collective et des producteurs locaux.

La mise en ligne de www.achatlocal-consorhonealpes.com qui rassemble un annuaire de fournisseurs, un centre de ressources documentaires et un lieu d'échange de bonnes pratiques, marque une étape décisive dans la concrétisation de la démarche menée en Rhône-Alpes en faveur de l'approvisionnement local de la restauration collective.

Son lancement au cours de la semaine régionale du développement durable vient conforter la volonté de l'Etat d'inscrire ce projet au coeur de sa stratégie de développement durable en Rhône-Alpes.

Fin 2007, l'Etat, les professions agricoles et agroalimentaires et les représentants de la restauration collective signaient un accord cadre associant l'ensemble des opérateurs de ce marché, pour favoriser le développement des démarches d'approvisionnement local de la restauration collective en Rhône-Alpes.

Depuis 1 an, les différents partenaires ont réalisé un état des lieux de la restauration collective et de l'offre en produit locaux, en interrogeant les différents acteurs et en s'appuyant sur des retours d'expériences.

L'analyse des contarintes et des atouts existants a conduit à la conception de différents outils qui permettront de structurer une filière d'approvisionnement en produits locaux répondant aux attentes de la restauration collective.

www.achatlocal-consorhonealpes.com, un nouvel outil de mise en relation des producteurs et des acheteurs de la restauration collective.

L'un des enjeux majeurs de la démarche était de donner aux acheteurs les moyens d'identifier et de choisir des fournisseurs potentiels: c'est chose faite, avec la mise en ligne très prochaine d'un annuaire des fournisseurs de la restauration collective.

Celui-ci permettra d'obtenir le contact des exploitants ou des entreprises susceptibles de répondre à leur demande, à partir de critères de sélection précis.

A terme, 300 fournisseurs seront référencés dans cet annuaire accessible à toutes sructures s'engageant à fournir des denrées dont la matière première principale est d'origine régionale.

http://www.achatlocal-consorhonealpes.com/ se positionne également comme l'espace référent d'informations et d'échanges dédiés à l'approvisionnement local de la restauration collective.

De nombreuses initiatives exemplaires en faveur de l'approvisionnement local de la restauration collective.

La multiplication des expérimentations, émanant à la fois des filières de production agricole, des collectivités locales ou des structures de restauration collective, contribue également à faire chaque jour de ce projet une réalité de plus en plus concrète.

- En témoigne notamment le travail de recensement et d'analyse mené par le syndicat mixte Rhône Pluriel auprès de l'ensemble des acteurs à l'échelle de son territoire, en vue de créer une plate-forme collective d'approvisionnement en produits locaux pour la restauration collective.

- La constitution d'une filière complète d'approvisionnemt en viande bovine de Rhône-Alpes par le restaurateur Prestal, avec la grande boucherie de Montchat et les établissements Gesler, en coopération étroite avec l'organisation professionnelle Beviralp, atteste également avec succès de la faisabilité d'une telle démarche.

Plusieurs structures publiques et privées se sont d'ores et déjà engagées dans la démarche: 3 sociétés de restauration, 3 restaurants inter-administratifs (représentant 650 restaurants collectifs pour un total de plus de 75.000 repas par an).

La démarche d'approvisionnement local de la restauration collective s'inscrit dans le cadre de la stratégie territoriale de développement durable de l'Etat en Rhône-Alpes lancée en 2007 à l'initiative du préfet de région, en écho au Grenelle de l'Environnement.

Elle réunit les services de l'Etat, les professions agricoles et agroalimentaires et les représentants de la restauration collective en Rhône-Alpes: la Préfecture de région, la chambre régionale d'agriculture, Coop de France, l'Association Régionale des Industries de l'Agroalimentaire, le comité R3AP, le CCC Rhône-Alpes, l'ANDRM, l'UNAGRI et FRSEA.

source communiqué de presse du 19/01/09)