Devenue officiellement Starbucks Corporation en 1987 après son acquisition par Howard Schultz (mais continuant de communiquer sous le nom de Starbucks Coffe Compagny), l'entreprise a ouvert et racheté des boutiques à travers de nombreux pays.
Les magasins Starbucks, outre des boissons, vendent leur propre marque de café (moulu ou en grains), du thé, des pâtisseries, des ustensiles et des machines à café.
En France, les cafés Starbucks sont gérés par Starbucks Coffee France SAS, société issue d'une joint-venture entre Starbucks Coffe International et Grupo Vips (l'une des références majeures dans le secteur de la restauration et du commerce en Espagne), depuis le mois de septembre 2003.
Seule hombre au tableau, la chaîne de cafés américaine a annoncé le 29 juillet dernier qu'elle allait fermer 61 de ses 84 points de vente en Australie dans le cadre d'une "réorganisation géographique", Starbucks a indiqué sur son site internet qu'elle se concentrait désormais sur les principales villes australiennes de Sydney, Melbourne et Brisbane.
Cette annonce vient en complément de celle de début juillet, annoncant la fermeture de 600 établissements peu rentable aux Etats-Unis.
Pour finir, sur le mois de novembre, suite à la remise de son dernier rapport annuel aux autorités boursières, Starbucks prévoit une baisse de son C.A. d'ici à septembre 2009, qualifiant la période à venir "d'extrêmement difficile", ses espressos et cappucinos souffrant de plus en plus de la concurrence des chaînes à petits prix, comme Mc Donald's et Dunkin'Donuts.
Profitant de la chute des valeurs boursières (64% de perte sur un an de sa valeur, 8 dollars pour 45 dollars), les producteurs de café colombien caresse le rêve de mettre la main sur Starbucks.
Gabriel Silva, président de Federacafe, la puissante Fédération Nationale des Producteurs de Café Colombien, a précisé sur le journal El Tiempo de Bogota, sa volonté d'avoir son propre circuit de distribution, contrôlé par les pays producteurs de café.
Le colombien va tenter de réunir les 200 à 300 millions de dollars pour renforcer la lutte pour la défense de l'origine, ainsi que les pays producteurs, un facteur qui tend à disparaître.
Le défi n'est pas si grand, pense Gabriel Silva, avant c'était impensable, un rêve, aujourd'hui réalisable en raison de la crise mondiale.
(source le Nouvelobs.com du 29/07/08, Les échos du 25/11/08, E24 avec AFP du 23/11/08 et Libération.fr du 24/11/08)
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