Le spécialiste des biscuits d'accompagnement et fabricant des fameuses Gavottes "Loc Maria" et le spécialiste de la biscuiterie M.D.D. "Poult Panier Tanguy" s'entendent pour échanger leur business et se recentrer sur leur activité principale.
Emile Poult a produit son premier biscuit en 1883 à Montauban (Tarn et Garonne). La biscuiterie Tanguy a été créée en 1897. La biscuiterie Panier a été fondée en 1930.
C'est de la fusion des biscuiteries Panier et Tanguy dans les années 1980, puis du rapprochement avec la biscuiterie Poult en 2005 qu'est né Poult Panier Tanguy.
Poult Panier Tanguy (140 millions d'euros de C.A. et 750 collaborateurs) est spécialisé dans les M.D.D. au travers de 4 usines qui se répartissent 15 grandes familles de biscuit - Montauban pour les goûters fourrés/nappés barquettes/tartelettes avec 27.000 tonnes par an, Aire sur Adour pour les palmiers avec 2.000 tonnes par an, Fouesnant pour les petits déjeuners/cookies/galettes/palets/tuiles avec 6.000 tonnes par an et Briec de l'Odet pour les petits déjeuners/cookies/gaufrettes/glaciers avec 20.000 tonnes par an.
En 1893, Marie Catherine Cornic oublie sa crêpe sur le feu et a alors l'idée de l'enrouler délicatement.
La cuisson prolongée donne à sa crêpe une texture particulière: rigide mais non cassante. La crêpe s'enroule autour d'elle-même et présente un croustillant unique et une nouveauté gustative à faire pâlir d'envie les plus habiles cuisinières! Ainsi est née la célèbre crêpe dentelle.
Entre 1993 et 2005, le groupe Loc Maria réunit par croissance externe plusieurs biscuiteries et pâtissiers: Alize, les Galettes de Pleyben, Buhler biscuitier, Gaillard pâtissier et Biscuiterie Rougier.
Aujourd'hui Loc Maria (60 millions d'euros de C.A.) cède sa filiale Rougier basée à Sally-sur-Loire au groupe Poult Panier Tanguy, la biscuiterie Rougier (17 millions d'euros de C.A.) fabrique des cookies et des produits pour les petits déjeuners.
De son côté, Poult Panier Tanguy cède ses fabrications de crêpes dentelles à la marque Tanguy, au groupe Loc Maria.
Afin de regrouper ses biscuiteries Alizé et les Galettes de Pleyben, Loc Maria prévoit un investissement de 10 millions d'euros en 2009 et 2010, dans une nouvelle usine et poursuit son développement à l'export.
vendredi 19 décembre 2008
mercredi 17 décembre 2008
Les producteurs de bananes de Guadeloupe et de Martinique s'offrent Fruidor
Fruidor, premier réseau français de mûrisseries de bananes et filiale de Pomona, passe aux mains des producteurs de Guadeloupe et de Martinique (U.G.P.B.A.N.).
Le montant de cette transaction est estimé à 48,3 millions d'euros, le capital social de Fruidor sera détenu à 100% par Baninvest, elle-même détenue à 100% par la société en commandite par actions Banantilles.
Fruidor est spécialisé dans l'importation et la commercialisation de fruits et légumes. Avec un peu plus de 300 collaborateurs, Fruidor a réalisé en 2007, un C.A. de 192 millions d'euros auprès d'une clientèle de la grande distribution française et européenne, le réseau Pomona TerreAzur et les grossistes indépendants français et européens.
Fruidor sélectionne une gamme complète de fruits et légumes auprès des meilleurs producteurs français et étrangers, de plus Fruidor est leader sur le marché de la banane en France grâce à ses 7 mûrisseries qui ont commercialisé 153.000 tonnes de bananes en 2007 pour un C.A. de 125 millions d'euros.
Avant la cession, Pomona a procédé à une reconfiguration de Fruidor. L'entité vendue à l'AGPBAN comprend Fruidor Bananes et Fruidor Terroirs, les Crudettes et Fruidor Outre-mer (renommé Terragaïa) ont été filialisés au sein de Pomona.
Par cette acquisition, les producteurs de bananes de Guadeloupe et de Martinique veulent valoriser la banane des Antilles, et développer au travers de Fruidor Terroirs, tout une gamme de fruits et légumes.
(source Pomona/Fruidor et Les marchés - le quotidien de l'agroalimentaire du 17/12/08)
Le montant de cette transaction est estimé à 48,3 millions d'euros, le capital social de Fruidor sera détenu à 100% par Baninvest, elle-même détenue à 100% par la société en commandite par actions Banantilles.
Fruidor est spécialisé dans l'importation et la commercialisation de fruits et légumes. Avec un peu plus de 300 collaborateurs, Fruidor a réalisé en 2007, un C.A. de 192 millions d'euros auprès d'une clientèle de la grande distribution française et européenne, le réseau Pomona TerreAzur et les grossistes indépendants français et européens.
Fruidor sélectionne une gamme complète de fruits et légumes auprès des meilleurs producteurs français et étrangers, de plus Fruidor est leader sur le marché de la banane en France grâce à ses 7 mûrisseries qui ont commercialisé 153.000 tonnes de bananes en 2007 pour un C.A. de 125 millions d'euros.
Avant la cession, Pomona a procédé à une reconfiguration de Fruidor. L'entité vendue à l'AGPBAN comprend Fruidor Bananes et Fruidor Terroirs, les Crudettes et Fruidor Outre-mer (renommé Terragaïa) ont été filialisés au sein de Pomona.
Par cette acquisition, les producteurs de bananes de Guadeloupe et de Martinique veulent valoriser la banane des Antilles, et développer au travers de Fruidor Terroirs, tout une gamme de fruits et légumes.
(source Pomona/Fruidor et Les marchés - le quotidien de l'agroalimentaire du 17/12/08)
2009: Année Festive!
2007, 2008, 2009...Pour la troisième année consécutive, la Festive est reconnue "Saveur de l'Année!
La Festive a passé avec succès l'épreuve de vérité de la dégustation des "Saveurs de l'Année 2009".
Le jury a mis en avant tous ses aspects qui parlent à vos sens: sa croûte ambrée et croustillante, son goût de campagne d'antan, son côté authentique, sa mie jaune et fondante, souple et aérée.
Découvrez ou redécouvrez le goût rustique et la saveur exceptionnelle de cette baguette prodige de Festival des Pains chez votre artisan Boulangers!
La Festive croustille, fond dans la bouche, développe des arômes fruités et se marie avec tous les mets.
La Festive, c'est tout un art.
Retrouvez le Festival des Pains, en cliquant ici.
(source Festival des Pains Actualités)
La Festive a passé avec succès l'épreuve de vérité de la dégustation des "Saveurs de l'Année 2009".
Le jury a mis en avant tous ses aspects qui parlent à vos sens: sa croûte ambrée et croustillante, son goût de campagne d'antan, son côté authentique, sa mie jaune et fondante, souple et aérée.
Découvrez ou redécouvrez le goût rustique et la saveur exceptionnelle de cette baguette prodige de Festival des Pains chez votre artisan Boulangers!
La Festive croustille, fond dans la bouche, développe des arômes fruités et se marie avec tous les mets.
La Festive, c'est tout un art.
Retrouvez le Festival des Pains, en cliquant ici.
(source Festival des Pains Actualités)
Pluie de récompenses pour les produits SILL
Après sa récompense pour sa démarche qualité avec la certification IFS (International Food Standard), c'est au tour de la Potagère d'obtenir le prix Reconnu Saveur de l'Année 2009.
La Potagère s'est distinguée avec ses deux dernières innovations: la soupe "Légumes Nature!" et la soupe "Courgettes et Légumes Nature!" qui décrochent le prix Reconnu Saveur de l'Année 2009, attribué par des consommateurs, seuls juges de la qualité des produits.
Cette démarche consumériste de référence pour les aliments met en avant des produits riches en goût, accessibles à tous et disponibles en distribution grand public.
Cette récompense arrive juste après l'Oscar Saveur de l'Année Restauration 2009 pour son punch Sans Alcool "Pani-Boulé".
Cette récompense, décernée par un jury composé de consommateurs et de professionnels de la restauration collective et commercilae, souligne la qualité du produit proposé par PLEIN FRUIT.
Rafraîchissante mixture de fruits pressés, le punch sans alcool de PLEIN FRUIT est constitué de jus et de mélanges de fruits: orange, pomme, mangue, ananas, banane; citron, poire, mandarinz, abricot, pêche.
Ce cocktail ne contient ni colorants, ni conservateurs. Il est riche en vitamines C.
PLEIN FRUIT propose également dans sa gamme cocktails apéritifs la sangria "EL VIVA".
Découvrez toute la gamme SILL Saveurs illimitées, en cliquant ici.
(source SILL-entreprises actualités et information Presse Novembre 2008 - PLEIN FRUIT)
jeudi 11 décembre 2008
Achille Bertrand peut-être dans le giron du groupe Even.
Très attaché à sa terre bretonne, s'ouvrant sur le monde, le groupe coopératif Even (3.300 salariés, 2.000 agriculteurs adhérents, 1,070 milliards d'euros de C.A. en 2007), se positionne sur la reprise d'Achille Bertrand.
Cette reprise viendra conforter le pôle distribution du groupe Even.
La stratégie de développement du groupe agroalimentaire finistérien s'organisant autour de 4 pôles complémentaires:
- Les produits laitiers, historique pour le groupe, il comprend la collecte du lait des adhérents, la conception, la fabrication et la commercialisation des marques Even, Mamie-Nova, Paysan Breton, Régilait et Saveur Bretonne pour la branche crêpes.
- La viande et les plats cuisinés, ce pôle regroupe les activités d'achat et collecte de veaux de 8 jours, de production de veaux de boucherie, de fabrication et de commercialisation de plats préparés surgelés et de charcuterie sèche avec les marques Kerguelen, Ouest-élevage, A.C.V., le Clezio, le Saloir du Périgord et Languedoc Roussillon.
- La nutrition animale avec les marques Oriane, Celtilait, Tecnor-Sofac, Even nutrition animale et Topigs.
- La distribution alimentaire spécialisée qui se développe autour de la vente de produits surgelés, frais et d'épicerie à la distribution de proximité, à la restauration et au particulier à domicile avec les marques Gamm vert et Even Agri pour la branche agricole et Argel, Artika et Even Restauration pour la distribution spécialisée.
En 1948, Achille Bertrand, prend la succession, il élargit l'activité initiale à l'expédition de viande de carcasse sur Nantes et Paris, pour se positionner en 2008, dans la production et la distribution de repas à la restauration collective, avec un C.A. de 60 millions d'euros en 2008, et 150 collaborateurs.
Au travers d'Achille Bertrand Normandie, Bretagne, Atlantique et Aquitaine, le groupe distribue viande et produits élaborés avec une unité de production aux Herbiers et 2 plates-formes de distribution à Rennes et Brossac (Vendée).
(source Even, Achille Bertrand et Les marchés - le quotidien du 11/12/08)
Cette reprise viendra conforter le pôle distribution du groupe Even.
La stratégie de développement du groupe agroalimentaire finistérien s'organisant autour de 4 pôles complémentaires:
- Les produits laitiers, historique pour le groupe, il comprend la collecte du lait des adhérents, la conception, la fabrication et la commercialisation des marques Even, Mamie-Nova, Paysan Breton, Régilait et Saveur Bretonne pour la branche crêpes.
- La viande et les plats cuisinés, ce pôle regroupe les activités d'achat et collecte de veaux de 8 jours, de production de veaux de boucherie, de fabrication et de commercialisation de plats préparés surgelés et de charcuterie sèche avec les marques Kerguelen, Ouest-élevage, A.C.V., le Clezio, le Saloir du Périgord et Languedoc Roussillon.
- La nutrition animale avec les marques Oriane, Celtilait, Tecnor-Sofac, Even nutrition animale et Topigs.
- La distribution alimentaire spécialisée qui se développe autour de la vente de produits surgelés, frais et d'épicerie à la distribution de proximité, à la restauration et au particulier à domicile avec les marques Gamm vert et Even Agri pour la branche agricole et Argel, Artika et Even Restauration pour la distribution spécialisée.
En 1948, Achille Bertrand, prend la succession, il élargit l'activité initiale à l'expédition de viande de carcasse sur Nantes et Paris, pour se positionner en 2008, dans la production et la distribution de repas à la restauration collective, avec un C.A. de 60 millions d'euros en 2008, et 150 collaborateurs.
Au travers d'Achille Bertrand Normandie, Bretagne, Atlantique et Aquitaine, le groupe distribue viande et produits élaborés avec une unité de production aux Herbiers et 2 plates-formes de distribution à Rennes et Brossac (Vendée).
(source Even, Achille Bertrand et Les marchés - le quotidien du 11/12/08)
lundi 8 décembre 2008
Maîtres Laitiers du Cotentin conforte sa position de grossiste
La société coopérative Maîtres Laitiers du Cotentin (M.L.C.), dirigé par Jean-François Fortin, qui a réalisé en France avec ses filiales 815 millions d'euros de C.A. et qui compte 2.500 salariés, pourrait reprendre une douzaine de sociétés de distribution orientées en R.H.F (Restauration Hors Foyer), dont le groupe Finapar a ouvert le capital avec un plan de cession à M.L.C.
M.L.C. détient déjà 100% du capital de l'entreprise France Frais qui, au travers de ses filiales, fournit plusieurs milliers de professionnels de la R.H.F., en produits frais, produits surgelés et en matières premières destinées à la boulangerie-pâtisserie.
M.L.C. contrôle également les sociétés Domalait, Arcens et Serv Lait, sociétés qui fabriquent des fromages.
En 2007, le groupe de distribution de produits alimentaires France Frais avait finalisé l'acquisition du groupe Lodi, leader indépendant de la distribution de produits frais dans le Sud-Ouest.
L'opération avait pour objet la prise de contrôle par la société France Frais, et par conséquent par sa maison mère M.L.C., du groupe Lodi, via l'acquisition par France Frais de 100% du groupe Nohold qui contrôle le groupe Lodi.
Le Comptoir Central du Fromage (filiale du groupe Finapar, 300 millions d'euros de C.A.), dont le siège est basé à Saint-Priest en Jarez (42), est déjà présent dans une vingtaine de sociétés en France (orientées en R.H.F. et approvisionnement des magasins Grands Frais) et, est un adhérent Eurofrais, à l'identique de France Frais, lui-même adhérent du réseau Eurofrais.
C.C.F. regroupe pour la R.H.F. les sociétés Auribault à Villiers-en-Lieu (52), Broc marché à Feyzin (69), Broc marché Grenoble à Saint-Martin-le-Vinoux (38), Broc marché Valence (26), Cleurie à Remiremont (88), Distrisud à Frontignan (34), Gravière à Riorges (42), Saprol à Seynod (74), Dicoplait à Bourg-en-Bresse (01), Etlin à Metz (57) et Roux & Auverfrais à Clermont-Ferrand, ainsi que les autres filiales dont la vocation restera l'approvisionnement des 85 magasins Grand Frais.
Par cette reprise, les Maîtres Laitiers du Cotentin, fabricant de beurre et crèmes AOC Isigny, fromages frais, crème, beurre et fromages à pâtes pressées, avec les marques Valco, Maîtres Laitiers, Montebourg et Val de Saire, deviennent de plus en plus un intervenant majeur sur le secteur de la R.H.F., maîtrisant la filière de la fabrication à la disribution.
M.L.C. détient déjà 100% du capital de l'entreprise France Frais qui, au travers de ses filiales, fournit plusieurs milliers de professionnels de la R.H.F., en produits frais, produits surgelés et en matières premières destinées à la boulangerie-pâtisserie.
M.L.C. contrôle également les sociétés Domalait, Arcens et Serv Lait, sociétés qui fabriquent des fromages.
En 2007, le groupe de distribution de produits alimentaires France Frais avait finalisé l'acquisition du groupe Lodi, leader indépendant de la distribution de produits frais dans le Sud-Ouest.
L'opération avait pour objet la prise de contrôle par la société France Frais, et par conséquent par sa maison mère M.L.C., du groupe Lodi, via l'acquisition par France Frais de 100% du groupe Nohold qui contrôle le groupe Lodi.
Le Comptoir Central du Fromage (filiale du groupe Finapar, 300 millions d'euros de C.A.), dont le siège est basé à Saint-Priest en Jarez (42), est déjà présent dans une vingtaine de sociétés en France (orientées en R.H.F. et approvisionnement des magasins Grands Frais) et, est un adhérent Eurofrais, à l'identique de France Frais, lui-même adhérent du réseau Eurofrais.
C.C.F. regroupe pour la R.H.F. les sociétés Auribault à Villiers-en-Lieu (52), Broc marché à Feyzin (69), Broc marché Grenoble à Saint-Martin-le-Vinoux (38), Broc marché Valence (26), Cleurie à Remiremont (88), Distrisud à Frontignan (34), Gravière à Riorges (42), Saprol à Seynod (74), Dicoplait à Bourg-en-Bresse (01), Etlin à Metz (57) et Roux & Auverfrais à Clermont-Ferrand, ainsi que les autres filiales dont la vocation restera l'approvisionnement des 85 magasins Grand Frais.
Par cette reprise, les Maîtres Laitiers du Cotentin, fabricant de beurre et crèmes AOC Isigny, fromages frais, crème, beurre et fromages à pâtes pressées, avec les marques Valco, Maîtres Laitiers, Montebourg et Val de Saire, deviennent de plus en plus un intervenant majeur sur le secteur de la R.H.F., maîtrisant la filière de la fabrication à la disribution.
mardi 2 décembre 2008
Du rififi chez les taverniers!
Le groupement des Taverniers réunis vient de racheter, avec le concours du brasseur Karlsbräu (groupe Karlsberg), la marque les Relais d'Alsace (créée en 1996).
Avec ce rachat, le groupement des Taverniers Réunis entend développer et déployer, sur l'ensemble du territoire national, une nouvelle génération de brasseries.
En 2007, le groupe Flo rachetait la marque d'enseigne Taverne de Maître Kanter aux brasseries Kronembourg. Créée en 1974, cette enseigne compte 70 restaurants et a réalisé un C.A. de 154 millions d'euros en 2006.
Pour Flo, cette acquisition apparaissait comme complémentaire avec son métier d'origine: les brasseries (La Coupole, Bofinger, Terminus Nord...), venant de plus de compléter son portefeuille thématique de chaînes franchisées (Hippopotamus, Bistro Romain, Tablapizza).
Mais, à l'époque, une trentaine d'adhérents "dissidents" du groupement des Taverniers de Maître Kanter, avait décidé de ne pas suivre le groupe Flo.
Regroupés au sein du groupement des Taverniers Réunis, ils entendent au contraire développer une nouvelle enseigne de brasseries traditionnelles.
Le jeudi 13 novembre 2008, les Relais d'Alsace - Taverne Karlsbräu, enseigne de brasseries, a été lancée officiellement et de ce fait, concurrencer les Tavernes de Maître Kanter.
Il faut rappeler qu'environ 35 licenciés historiques des Tavernes Kanter, avaient pour leur part, accepté de devenir franchisés avec le groupe Flo et qu'un jugement rendu le 14 mars 2008 avait débouté les "dissidents" qui contestaient le rachat.
(source franchise-magazine.com et Agra-Alimentation du 24/11/08)
Avec ce rachat, le groupement des Taverniers Réunis entend développer et déployer, sur l'ensemble du territoire national, une nouvelle génération de brasseries.
En 2007, le groupe Flo rachetait la marque d'enseigne Taverne de Maître Kanter aux brasseries Kronembourg. Créée en 1974, cette enseigne compte 70 restaurants et a réalisé un C.A. de 154 millions d'euros en 2006.
Pour Flo, cette acquisition apparaissait comme complémentaire avec son métier d'origine: les brasseries (La Coupole, Bofinger, Terminus Nord...), venant de plus de compléter son portefeuille thématique de chaînes franchisées (Hippopotamus, Bistro Romain, Tablapizza).
Mais, à l'époque, une trentaine d'adhérents "dissidents" du groupement des Taverniers de Maître Kanter, avait décidé de ne pas suivre le groupe Flo.
Regroupés au sein du groupement des Taverniers Réunis, ils entendent au contraire développer une nouvelle enseigne de brasseries traditionnelles.
Le jeudi 13 novembre 2008, les Relais d'Alsace - Taverne Karlsbräu, enseigne de brasseries, a été lancée officiellement et de ce fait, concurrencer les Tavernes de Maître Kanter.
Il faut rappeler qu'environ 35 licenciés historiques des Tavernes Kanter, avaient pour leur part, accepté de devenir franchisés avec le groupe Flo et qu'un jugement rendu le 14 mars 2008 avait débouté les "dissidents" qui contestaient le rachat.
(source franchise-magazine.com et Agra-Alimentation du 24/11/08)
Un rêve de producteurs de café!
Starbucks est la plus grande chaîne multinationale de cafés. Fondée en 1971, Starbucks Coffe Compagny (7,9 millions d'euros de C.A. en 2007) est alors un commerce spécialisé dans le café en grains.
Devenue officiellement Starbucks Corporation en 1987 après son acquisition par Howard Schultz (mais continuant de communiquer sous le nom de Starbucks Coffe Compagny), l'entreprise a ouvert et racheté des boutiques à travers de nombreux pays.
Les magasins Starbucks, outre des boissons, vendent leur propre marque de café (moulu ou en grains), du thé, des pâtisseries, des ustensiles et des machines à café.
En France, les cafés Starbucks sont gérés par Starbucks Coffee France SAS, société issue d'une joint-venture entre Starbucks Coffe International et Grupo Vips (l'une des références majeures dans le secteur de la restauration et du commerce en Espagne), depuis le mois de septembre 2003.
Seule hombre au tableau, la chaîne de cafés américaine a annoncé le 29 juillet dernier qu'elle allait fermer 61 de ses 84 points de vente en Australie dans le cadre d'une "réorganisation géographique", Starbucks a indiqué sur son site internet qu'elle se concentrait désormais sur les principales villes australiennes de Sydney, Melbourne et Brisbane.
Cette annonce vient en complément de celle de début juillet, annoncant la fermeture de 600 établissements peu rentable aux Etats-Unis.
Devenue officiellement Starbucks Corporation en 1987 après son acquisition par Howard Schultz (mais continuant de communiquer sous le nom de Starbucks Coffe Compagny), l'entreprise a ouvert et racheté des boutiques à travers de nombreux pays.
Les magasins Starbucks, outre des boissons, vendent leur propre marque de café (moulu ou en grains), du thé, des pâtisseries, des ustensiles et des machines à café.
En France, les cafés Starbucks sont gérés par Starbucks Coffee France SAS, société issue d'une joint-venture entre Starbucks Coffe International et Grupo Vips (l'une des références majeures dans le secteur de la restauration et du commerce en Espagne), depuis le mois de septembre 2003.
Seule hombre au tableau, la chaîne de cafés américaine a annoncé le 29 juillet dernier qu'elle allait fermer 61 de ses 84 points de vente en Australie dans le cadre d'une "réorganisation géographique", Starbucks a indiqué sur son site internet qu'elle se concentrait désormais sur les principales villes australiennes de Sydney, Melbourne et Brisbane.
Cette annonce vient en complément de celle de début juillet, annoncant la fermeture de 600 établissements peu rentable aux Etats-Unis.
Pour finir, sur le mois de novembre, suite à la remise de son dernier rapport annuel aux autorités boursières, Starbucks prévoit une baisse de son C.A. d'ici à septembre 2009, qualifiant la période à venir "d'extrêmement difficile", ses espressos et cappucinos souffrant de plus en plus de la concurrence des chaînes à petits prix, comme Mc Donald's et Dunkin'Donuts.
Profitant de la chute des valeurs boursières (64% de perte sur un an de sa valeur, 8 dollars pour 45 dollars), les producteurs de café colombien caresse le rêve de mettre la main sur Starbucks.
Gabriel Silva, président de Federacafe, la puissante Fédération Nationale des Producteurs de Café Colombien, a précisé sur le journal El Tiempo de Bogota, sa volonté d'avoir son propre circuit de distribution, contrôlé par les pays producteurs de café.
Le colombien va tenter de réunir les 200 à 300 millions de dollars pour renforcer la lutte pour la défense de l'origine, ainsi que les pays producteurs, un facteur qui tend à disparaître.
Le défi n'est pas si grand, pense Gabriel Silva, avant c'était impensable, un rêve, aujourd'hui réalisable en raison de la crise mondiale.
(source le Nouvelobs.com du 29/07/08, Les échos du 25/11/08, E24 avec AFP du 23/11/08 et Libération.fr du 24/11/08)
vendredi 21 novembre 2008
Encore une nouvelle page de l'histoire industrielle française qui se tourne.
Après l'usine Lepetit de Saint-Maclou dans le Calvados, l'usine Beghin-Say de Nantes, c'est l'usine historique d'Amora-Maille de Dijon qui va disparaître du paysage industrielle agroalimentaire français.
Albert Bizouard fait inscrire en 1880 sur la faïence immaculée de ses pots à moutarde:"Moutarde extra-fine de A.Bizouard - Successeur de Naigeon et Fremiet - Maison fondée en 1756 à Dijon".
En 1919, Armand Bizouard, reçu maître-vinaigrier en 1703, dépose la marque Amora au greffe du tribunal de commerce de Dijon. Mais il ne l'utilise pas et cède sa société à Raymond Sachot en 1931.
Entretemps, la marque Amora est déposée aux Etats-Unis par la société Bloomingdale's. Lorsque la protection expire en 1934, Raymond Sachot dépose une nouvelle fois la marque et lance la commercialisation des moutardes Amora dans des pots en verre.
A partir des années 50, la société croît, étend sa marque sur les vinaigrettes, ketchups, mayonnaises ou cornichons et devient le leader du secteur des condiments en France.
En 2000, la marque est rachetée par le groupe Unilever, et compte 4 sites en Bourgogne et quelques 500 salariés.
Mis à mal par la forte concurrence des marques distributeurs et des hard-discounters, chute de 20%, le groupe Amora-Maille a annoncé ce jour, la fermeture de ses sites de Dijon (Côte d'Or) et d'Appoigny (Yonne) d'ici à la fin 2009 et la suppression de 265 emplois.
Cette décision s'appuie sur "la baisse de la production de l'usine de Dijon de près de 42% depuis 2002" et le fait que le site d'Appoigny "ne soit utilisé qu'à moins d'un quart de sa capacité" et entre dans "le cadre de projet d'organisation visant à rassembler ses forces en Bourgogne" selon la direction.
Albert Bizouard fait inscrire en 1880 sur la faïence immaculée de ses pots à moutarde:"Moutarde extra-fine de A.Bizouard - Successeur de Naigeon et Fremiet - Maison fondée en 1756 à Dijon".
En 1919, Armand Bizouard, reçu maître-vinaigrier en 1703, dépose la marque Amora au greffe du tribunal de commerce de Dijon. Mais il ne l'utilise pas et cède sa société à Raymond Sachot en 1931.
Entretemps, la marque Amora est déposée aux Etats-Unis par la société Bloomingdale's. Lorsque la protection expire en 1934, Raymond Sachot dépose une nouvelle fois la marque et lance la commercialisation des moutardes Amora dans des pots en verre.
A partir des années 50, la société croît, étend sa marque sur les vinaigrettes, ketchups, mayonnaises ou cornichons et devient le leader du secteur des condiments en France.
En 2000, la marque est rachetée par le groupe Unilever, et compte 4 sites en Bourgogne et quelques 500 salariés.
Mis à mal par la forte concurrence des marques distributeurs et des hard-discounters, chute de 20%, le groupe Amora-Maille a annoncé ce jour, la fermeture de ses sites de Dijon (Côte d'Or) et d'Appoigny (Yonne) d'ici à la fin 2009 et la suppression de 265 emplois.
Cette décision s'appuie sur "la baisse de la production de l'usine de Dijon de près de 42% depuis 2002" et le fait que le site d'Appoigny "ne soit utilisé qu'à moins d'un quart de sa capacité" et entre dans "le cadre de projet d'organisation visant à rassembler ses forces en Bourgogne" selon la direction.
Un plan visant à regrouper ses activités en Bourgogne, sur le site industriel de Chevigny (Côte d'Or) et l'implantation à Chevigny d'un pôle Recherche et Développement dédié aux produits fabriqués à l'usine, pour lequel il va investir 10 millions d'euros "pour en faire le site de référence en Europe" seront présentés dans les prochains jours.
Espérons que le musée d'entreprise, exemple même d'un passé mis en spectable par une muséographie savante et sensible demeure à Dijon.
Savante par la diversité des documents exposés qui permettent de découvrir l'origine de la moutarde et son évolution, l'histoire d'une société et son adaptation aux nouvelles technologies.
Sensible par la qualité plastique de la mise en page et surtout par l'émergence constante, tout au cours du parcours, des souvenirs de celles et de ceux qui ont travaillé dans cette société.
Un lieu de mémoire pour tous les amateurs épris de moutarde et de connaissance.
(source Les échos du 20/11/08, LSA Article web du 20/11/08- @ Marie Cadoux, Usine Nouvelle du 20/11/08 Article par Adèle Bouet et Saveurs du Monde.net "Musée Amora, Dijon")
jeudi 20 novembre 2008
Mc Cain investit en froid à Harnes.
C'est en 1957 que naît au Canada la société Mc Cain. Cette entreprise familiale a été fondée par deux frères, Harisson et Walace Mc Cain à Florenceville dans le New Brunswich.
Harnes est la première usine implantée en France. Elle emploie 674 personnes pour une production journalière de 700 tonnes de frites surgelées et 50 tonnes de flocons, à partir de 1.700 tonnes de pommes de terre.
L'usine de Matougues (152 employés), est dédiée à la production de frites surgelées. C'est la première usine d'Europe productrice de frites surgelées.
Dotée de la plus grande ligne de frites au monde (25 tonnes de frites surgelées / heure), sa capacité de production journalière est de 600 tonnes de frites surgelées pour 1.200 tonnes de pommes de terre reçues et 27 tonnes d'huile utilisées.
Jusqu'à présent, Mc Cain stockait les produits finis de ses deux usines nordistes (production de 400.000 palettes / an) dans huit entrepôts différents appartenant à des prestataires extérieurs à l'entreprise.
Dès le second semestre 2010, un nouvel entrepôt frigorifique de 479.000m3 sera attenant à l'usine de production de frites surgelées de Harnes (Pas-de-Calais).
L'investissement global se monte à 42 millions d'euros. Selon Jean Bernou, président de Mc Cain Continentale, "l'objectif de Mc Cain est de réduire les flux de marchandises. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de construire un important entrepôt de stockage de produits finis surgelés", avait-il expliqué le 20 octobre dernier.
(source Mc Cain et FLD du 17/11/08 - article par Thierry Becqueriaux)
Harnes est la première usine implantée en France. Elle emploie 674 personnes pour une production journalière de 700 tonnes de frites surgelées et 50 tonnes de flocons, à partir de 1.700 tonnes de pommes de terre.
L'usine de Matougues (152 employés), est dédiée à la production de frites surgelées. C'est la première usine d'Europe productrice de frites surgelées.
Dotée de la plus grande ligne de frites au monde (25 tonnes de frites surgelées / heure), sa capacité de production journalière est de 600 tonnes de frites surgelées pour 1.200 tonnes de pommes de terre reçues et 27 tonnes d'huile utilisées.
Jusqu'à présent, Mc Cain stockait les produits finis de ses deux usines nordistes (production de 400.000 palettes / an) dans huit entrepôts différents appartenant à des prestataires extérieurs à l'entreprise.
Dès le second semestre 2010, un nouvel entrepôt frigorifique de 479.000m3 sera attenant à l'usine de production de frites surgelées de Harnes (Pas-de-Calais).
L'investissement global se monte à 42 millions d'euros. Selon Jean Bernou, président de Mc Cain Continentale, "l'objectif de Mc Cain est de réduire les flux de marchandises. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de construire un important entrepôt de stockage de produits finis surgelés", avait-il expliqué le 20 octobre dernier.
(source Mc Cain et FLD du 17/11/08 - article par Thierry Becqueriaux)
vendredi 14 novembre 2008
Après LU, Nantes tourne une nouvelle page de son histoire industrielle
L'usine Beghin-Say du groupe Tereos, implantée à Nantes depuis 1936 est condamnée à la fermeture pour l'été 2009.
Au milieu du 18ème siècle, Nantes comptait 22 raffineries de sucre, cet ingrédient représentant 60% des importations coloniales du port.
Au 19ème siècle, 50% de la valeur du commerce maritime dépendait encore du sucre à Nantes. A l'époque, rien ne destinait un certain Louis Auguste Say à une carrière dans le sucre puisque toute sa famille travaillait dans le textile. Pourtant après la crise cotonnière de 1813, il fut heureux de se voir proposer la reprise d'une raffinerie de sucre de canne tenue à Nantes par un certain Amand. La société Louis Say et Cie est fondée en 1831 et se développa au fil des années en achetant plusieurs raffineries en France.
En parallèle, en 1839, l'aventure Beghin commence avec le mariage d'un certain Antoine Beghin avec la fille d'un fondateur de sucrerie dans le nord de la France à Thumerie. Après la mort de son beau-père, celui-ci reprendra les rennes de l'affaire et la développera, ainsi que sa descendance.
En 1967, la société Beghin prend le contrôle de la société Say. En 1992, la société Beghin-Say est rachetée par le groupe Eridania, une filiale de Montedison, un conglomérat italien.
Le groupe Beghin-Say sera finalement mis en vente en 2002 et racheté par deux sociétés Union SDA et Union BS qui, en fusionnant en 2004, devinrent le groupe Tereos, l'un des principaux acteurs du sucre sur le marché européen.
Surnommée "la boîte bleue", l'usine de Nantes installée sur les bords de Loire a été construite en 1936.
Le 12 novembre dernier, lors d'un comité de groupe extraordinaire, Tereos, la maison mère de Beghin-Say, a annoncé que l'usine fermera courant 2009, progressivement, selon la nature des activités (conditionnement et raffinage).
L'usine de Nantes produisait environ 130.000 tonnes de sucre par an, pour un C.A. de 157 millions d'euros, mais il aurait fallu tripler ce chiffre pour en assurer la rentabilité.
Les 172 salariés connaîtront le plan de licenciement et de reclassement, ainsi que les possibilités de mutations en interne dans l'une des 9 sucreries françaises du groupe vers le 15 décembre.
(source l'internaute.com, Ouest-France du 13/11/08 et LSA du 13/11/08)
Au milieu du 18ème siècle, Nantes comptait 22 raffineries de sucre, cet ingrédient représentant 60% des importations coloniales du port.
Au 19ème siècle, 50% de la valeur du commerce maritime dépendait encore du sucre à Nantes. A l'époque, rien ne destinait un certain Louis Auguste Say à une carrière dans le sucre puisque toute sa famille travaillait dans le textile. Pourtant après la crise cotonnière de 1813, il fut heureux de se voir proposer la reprise d'une raffinerie de sucre de canne tenue à Nantes par un certain Amand. La société Louis Say et Cie est fondée en 1831 et se développa au fil des années en achetant plusieurs raffineries en France.
En parallèle, en 1839, l'aventure Beghin commence avec le mariage d'un certain Antoine Beghin avec la fille d'un fondateur de sucrerie dans le nord de la France à Thumerie. Après la mort de son beau-père, celui-ci reprendra les rennes de l'affaire et la développera, ainsi que sa descendance.
En 1967, la société Beghin prend le contrôle de la société Say. En 1992, la société Beghin-Say est rachetée par le groupe Eridania, une filiale de Montedison, un conglomérat italien.
Le groupe Beghin-Say sera finalement mis en vente en 2002 et racheté par deux sociétés Union SDA et Union BS qui, en fusionnant en 2004, devinrent le groupe Tereos, l'un des principaux acteurs du sucre sur le marché européen.
Surnommée "la boîte bleue", l'usine de Nantes installée sur les bords de Loire a été construite en 1936.
Le 12 novembre dernier, lors d'un comité de groupe extraordinaire, Tereos, la maison mère de Beghin-Say, a annoncé que l'usine fermera courant 2009, progressivement, selon la nature des activités (conditionnement et raffinage).
L'usine de Nantes produisait environ 130.000 tonnes de sucre par an, pour un C.A. de 157 millions d'euros, mais il aurait fallu tripler ce chiffre pour en assurer la rentabilité.
Les 172 salariés connaîtront le plan de licenciement et de reclassement, ainsi que les possibilités de mutations en interne dans l'une des 9 sucreries françaises du groupe vers le 15 décembre.
(source l'internaute.com, Ouest-France du 13/11/08 et LSA du 13/11/08)
mardi 4 novembre 2008
Madrange est-il à vendre ou pas?
Fin 2007, Gérard Micheleau, actuel PDG du groupe Madrange avait annoncé lors d'un comité central d'entreprise, la vente du charcutier.
En effet, le groupe fondé en 1924 par Andrée Madrangeas -âgée aujourd'hui de 78 ans- cherche désormais un repreneur.
Madrange a déjà effectué le transfert d'une partie de la production de Géo, détenu par Madrange, du site de Feytiat vers celui d'Ablis dans les Yvelines, soit une perte de production d'environ 3.000 tonnes pour le site de Feytiat.
L'entreprise compte actuellement 1.200 salariés en Limousin.
Madrange sera-t-il vendu dans sa globalité ou par appartement? Le rachat se fera-t-il par un seul groupe ou dans le cadre d'un partenariat?
Madrange aujourd'hui c'est l'usine de Limoges Valoine spécialisée dans la fabrication des mousses et terrines, l'usine de Limoges Feytiat dédiée à la fabrication exclusive du jambon cuit sous toutes ses formes, les sociétés Fontaine de Savoie à Bon en Chablais et Robert Antoine jambons à Albi, regroupées au sein de la société La Maison du Jambon, la société Géo à Ablis en Yvelines et Torero pour la charcuterie sèche à Morlaix.
Beaucoup de questions et beaucoup de rumeurs circulent depuis plusieurs mois. Des acheteurs potentiels seraient sur les rangs: CECAB, Centrale Coopérative Agricole Bretonne (d'aucy, ABCD, Karea, Matines, Mas d'auge, Globus, Felco), dont Gérard Micheleau est à mi-temps entre Madrange et Cecab, le groupe américain Smith Field, la nouvelle grande filière porcine dans l'ouest Terrena-Pigalys-Unicopa.
On parle aussi de Paul Prédault, détenu par la société holding Financière Turenne Lafayette dont 75% du capital est détenu par Madame Monique Piffaut.
Et le nouveau groupe costarmoricain Cooperl Arc Atlantique, qui est le principal fournisseur pour les jambons Madrange et qui mène une reflexion sur le sujet car le N°5 européen du porc ne possède actuellement aucune unité de fabrication de jambon.
Le dossier devrait se décanter dans les semaines à venir.
(source Paperblog du 04/09/08 - article par Tristan Bromet, le Télégramme.com, France Bleu Limousin et Usine Nouvelle)
En effet, le groupe fondé en 1924 par Andrée Madrangeas -âgée aujourd'hui de 78 ans- cherche désormais un repreneur.
Madrange a déjà effectué le transfert d'une partie de la production de Géo, détenu par Madrange, du site de Feytiat vers celui d'Ablis dans les Yvelines, soit une perte de production d'environ 3.000 tonnes pour le site de Feytiat.
L'entreprise compte actuellement 1.200 salariés en Limousin.
Madrange sera-t-il vendu dans sa globalité ou par appartement? Le rachat se fera-t-il par un seul groupe ou dans le cadre d'un partenariat?
Madrange aujourd'hui c'est l'usine de Limoges Valoine spécialisée dans la fabrication des mousses et terrines, l'usine de Limoges Feytiat dédiée à la fabrication exclusive du jambon cuit sous toutes ses formes, les sociétés Fontaine de Savoie à Bon en Chablais et Robert Antoine jambons à Albi, regroupées au sein de la société La Maison du Jambon, la société Géo à Ablis en Yvelines et Torero pour la charcuterie sèche à Morlaix.
Beaucoup de questions et beaucoup de rumeurs circulent depuis plusieurs mois. Des acheteurs potentiels seraient sur les rangs: CECAB, Centrale Coopérative Agricole Bretonne (d'aucy, ABCD, Karea, Matines, Mas d'auge, Globus, Felco), dont Gérard Micheleau est à mi-temps entre Madrange et Cecab, le groupe américain Smith Field, la nouvelle grande filière porcine dans l'ouest Terrena-Pigalys-Unicopa.
On parle aussi de Paul Prédault, détenu par la société holding Financière Turenne Lafayette dont 75% du capital est détenu par Madame Monique Piffaut.
Et le nouveau groupe costarmoricain Cooperl Arc Atlantique, qui est le principal fournisseur pour les jambons Madrange et qui mène une reflexion sur le sujet car le N°5 européen du porc ne possède actuellement aucune unité de fabrication de jambon.
Le dossier devrait se décanter dans les semaines à venir.
(source Paperblog du 04/09/08 - article par Tristan Bromet, le Télégramme.com, France Bleu Limousin et Usine Nouvelle)
mardi 28 octobre 2008
Canavese "La Force Verte" reprend la SAS Bonhomme Sud
A l'origine il y a une famille, et 3 frères prêts à s'engager à fond dans une bataille de tous les jours, celle du négoce des fruits et légumes.
En 1976, création de Canavese Frères, à Aubagne en Provence par Jean-Pierre Canavese qui relève le défi en développant une activité de vente sur les marchés.
Aujourd'hui la petite entreprise familiale est devenu un groupe solide, performant, et un opérateur reconnu dans la filière des fruits et légumes frais.
Le groupe Canavese, c'est plus de 100 millions d'euros de C.A. sur 5 plate-formes dans le Sud-Est de la France (Aubagne, Marseille, Châteaurenard, Grasse et Valence), 28.000 tonnes / an de capacité de mûrissage et d'affinage, 120.000 tonnes / an de fruits et légumes commercialisés (tous sites et métiers confondus), plus de 1.000 références produit et 355 salariés en France.
Un profil de production nationale et internationale de bananes de Côtes d'Ivoire (40.000 tonnes / an de bananes vertes en production), d'agrumes du Maroc (5.000 tonnes / an d'agrumes en 2007), de primeurs en France avec "Les Maraîchers du Midi" (8.000 tonnes / an de primeurs de Provence).
Un profil d'importateur de bananes et d'ananas (60.000 tonnes / an de babanes vertes de Côte d'Ivoire, d'Amérique Centrale et du Sud et 7.000 tonnes / an d'ananas de Côte d'Ivoire et d'Amérique Centrale).
Un profil de transporteur avec la société SLTP (100 véhicules isothermes et frigorifiques, 60 véhicules commerciaux) pour 400 tonnes / jour de produits librés.
Depuis le 1er octobre 2005, le groupe Canavese a intégré le groupe Creno pour donner naissance à une nouvelle "Force Verte", leader national du secteur des fruits & légumes frais.
A travers ses marques La Force Verte, Kini, Kini citrus, Kini ananas, Primeur Saveur et Le Plateau des Saveurs, le groupe Canavese couvre l'ensemble des circuits de distribution: centrale d'achat, G.M.S., Chain stores, Restauration Hors Domicile (R.H.D.), collectivités, détaillants spécialisés et Cash & Carry.
La semaine dernière, le groupe Canavese a annoncé la reprise de la société Bonhomme Sud installée à la fois sur le MIN des Arnavaux à Marseille et à Manosque.
Le dépôt de bilan de l'entreprise avait été enregistré en mars 2008.
Créée en 1905, la société Bonhomme Sud réalisait plus de 10 millions d'euros de C.A., avec 34 salariés, une clientèle à 80% en restauration hors domicile et possédait sa marque propre "Cordero".
Bonhomme Sud avait adhéré au groupe Creno en 2003.
Découvrez toutes les activités du groupe Canavese, en cliquant ici.
(source groupe Canavese et FLD Hebdo du 28/10/08)
En 1976, création de Canavese Frères, à Aubagne en Provence par Jean-Pierre Canavese qui relève le défi en développant une activité de vente sur les marchés.
Aujourd'hui la petite entreprise familiale est devenu un groupe solide, performant, et un opérateur reconnu dans la filière des fruits et légumes frais.
Le groupe Canavese, c'est plus de 100 millions d'euros de C.A. sur 5 plate-formes dans le Sud-Est de la France (Aubagne, Marseille, Châteaurenard, Grasse et Valence), 28.000 tonnes / an de capacité de mûrissage et d'affinage, 120.000 tonnes / an de fruits et légumes commercialisés (tous sites et métiers confondus), plus de 1.000 références produit et 355 salariés en France.
Un profil de production nationale et internationale de bananes de Côtes d'Ivoire (40.000 tonnes / an de bananes vertes en production), d'agrumes du Maroc (5.000 tonnes / an d'agrumes en 2007), de primeurs en France avec "Les Maraîchers du Midi" (8.000 tonnes / an de primeurs de Provence).
Un profil d'importateur de bananes et d'ananas (60.000 tonnes / an de babanes vertes de Côte d'Ivoire, d'Amérique Centrale et du Sud et 7.000 tonnes / an d'ananas de Côte d'Ivoire et d'Amérique Centrale).
Un profil de transporteur avec la société SLTP (100 véhicules isothermes et frigorifiques, 60 véhicules commerciaux) pour 400 tonnes / jour de produits librés.
Depuis le 1er octobre 2005, le groupe Canavese a intégré le groupe Creno pour donner naissance à une nouvelle "Force Verte", leader national du secteur des fruits & légumes frais.
A travers ses marques La Force Verte, Kini, Kini citrus, Kini ananas, Primeur Saveur et Le Plateau des Saveurs, le groupe Canavese couvre l'ensemble des circuits de distribution: centrale d'achat, G.M.S., Chain stores, Restauration Hors Domicile (R.H.D.), collectivités, détaillants spécialisés et Cash & Carry.
La semaine dernière, le groupe Canavese a annoncé la reprise de la société Bonhomme Sud installée à la fois sur le MIN des Arnavaux à Marseille et à Manosque.
Le dépôt de bilan de l'entreprise avait été enregistré en mars 2008.
Créée en 1905, la société Bonhomme Sud réalisait plus de 10 millions d'euros de C.A., avec 34 salariés, une clientèle à 80% en restauration hors domicile et possédait sa marque propre "Cordero".
Bonhomme Sud avait adhéré au groupe Creno en 2003.
Découvrez toutes les activités du groupe Canavese, en cliquant ici.
(source groupe Canavese et FLD Hebdo du 28/10/08)
lundi 27 octobre 2008
La société Laitière des Volcans d'Auvergne sans "Toury"
Le 17 octobre 2008, les actionnaires (*) de la société Laitière des Volcans d'Auvergne ont voté à l'unanimité la continuité d'exploitation ainsi que la modification de la dénomination de la société afin que le nom "Toury" n'apparaisse plus.
En effet, le 30 juin 2008, l'Assemblée Générale Ordinaire de la société Laitière des Volcans d'Auvergne à Theix, précédemment détenue par le groupe Toury, avait été amené à statuer sur les comptes de l'exercice 2007.
Pour rappel des événements, cinq mois après le redressement judiciaire de juin 2007 du groupe Toury, Jean-Luc Dischamp, directeur général de la fromagerie Dischamp, et Pierre Blanchier, directeur du GLAC (groupement des laiteries coopératives) s'étaient exprimés le 4 octobre 2007, sur l'avenir des différentes sociétés.
Pour relancer l'entreprise, ils ont réorganisé l'activité et ont rénové les usines (5 millions d'euros d'investissements sur 3 ans sur le site de Thiex (Puy-de-Dôme) dont 1,2 millions d'euros de matériel et 1,2 millions d'euros de plus d'investissements sur les sites de Saint-Nectaire (Puy-de-Dôme) et de Bourianes (Cantal) en 2008).
L'activité "collecte de lait" des 850 producteurs, jusqu'alors répartie entre 6 acheteurs est désormais regroupée au sein d'une seule entité: la société Laitière des Monts d'Auvergne SAS.
La transformation de lait collecté est réalisée par 2 sociétés distinctes. Pour le lait liquide et les jus de fruits, a été créée une société d'intérêt collectif comprenant les sites de transformation de Theix, Mérinchal et Quintin et dans laquelle le GLAC est majoritaire.
La transformation fromagère est assurée par la société nouvelle laiterie de la Montagne SAS, dont l'actionnaire unique est la fromagerie Dischamp.
Elle concerne les usines de Saint-Nectaire pour la production de fromage St-Nectaire et de Bourianes pour la production de fromage Cantal.
Lors de cette assemblée du 17 octobre 2008, le président, Pierre Blanchier, a rappelé les nombreux efforts faits pour permettre à la structure de trouver un équilibre sain, et par la même occasion insisté sur la cohésion indispensable au sein des équipes face à la bataille juridique engagée par les ex-dirigeants du groupe Toury en association avec Lactalis.
(*) les actionnaires de la SLVA: société Capribeur - société Charentes-Lait - société USVAL - société Lescure-Bougon - l'Union de coopération GLAC - société Poitou-Chèvre - société des Monts d'Auvergne - Pierre Blanchier.
(source Agrisalon - Echo des régions du 19/10/08)
En effet, le 30 juin 2008, l'Assemblée Générale Ordinaire de la société Laitière des Volcans d'Auvergne à Theix, précédemment détenue par le groupe Toury, avait été amené à statuer sur les comptes de l'exercice 2007.
Pour rappel des événements, cinq mois après le redressement judiciaire de juin 2007 du groupe Toury, Jean-Luc Dischamp, directeur général de la fromagerie Dischamp, et Pierre Blanchier, directeur du GLAC (groupement des laiteries coopératives) s'étaient exprimés le 4 octobre 2007, sur l'avenir des différentes sociétés.
Pour relancer l'entreprise, ils ont réorganisé l'activité et ont rénové les usines (5 millions d'euros d'investissements sur 3 ans sur le site de Thiex (Puy-de-Dôme) dont 1,2 millions d'euros de matériel et 1,2 millions d'euros de plus d'investissements sur les sites de Saint-Nectaire (Puy-de-Dôme) et de Bourianes (Cantal) en 2008).
L'activité "collecte de lait" des 850 producteurs, jusqu'alors répartie entre 6 acheteurs est désormais regroupée au sein d'une seule entité: la société Laitière des Monts d'Auvergne SAS.
La transformation de lait collecté est réalisée par 2 sociétés distinctes. Pour le lait liquide et les jus de fruits, a été créée une société d'intérêt collectif comprenant les sites de transformation de Theix, Mérinchal et Quintin et dans laquelle le GLAC est majoritaire.
La transformation fromagère est assurée par la société nouvelle laiterie de la Montagne SAS, dont l'actionnaire unique est la fromagerie Dischamp.
Elle concerne les usines de Saint-Nectaire pour la production de fromage St-Nectaire et de Bourianes pour la production de fromage Cantal.
Lors de cette assemblée du 17 octobre 2008, le président, Pierre Blanchier, a rappelé les nombreux efforts faits pour permettre à la structure de trouver un équilibre sain, et par la même occasion insisté sur la cohésion indispensable au sein des équipes face à la bataille juridique engagée par les ex-dirigeants du groupe Toury en association avec Lactalis.
(*) les actionnaires de la SLVA: société Capribeur - société Charentes-Lait - société USVAL - société Lescure-Bougon - l'Union de coopération GLAC - société Poitou-Chèvre - société des Monts d'Auvergne - Pierre Blanchier.
(source Agrisalon - Echo des régions du 19/10/08)
vendredi 24 octobre 2008
Terrena poursuit ses alliances porcines.
Dans mon article du 2 septembre 2008 "nouvelle alliance dans la filière porcine", j'exposais le projet de renforcement de la filière porcine entre Terrena et Pigalys pour l'amont de la production et celui d'entrer au capital de Brocéliande, le pôle charcuterie-salaisons d'Unicopa.
Cet accord s'étant fait au lendemain de l'annonce de la "séparation à l'amiable" entre Terrena et Arca.
Aujourd'hui, c'est Mayenne viande à Laval (Mayenne) qui confie à Terrena l'essentiel de ses actifs.
La constitution d'une société commune, détenue à 75% par la coopérative basée à Ancenis (Loire-Atlantique), reprendra l'intégralité des activités d'abattage, de découpe et de commercialisation de la viande porcine de Mayenne viande.
Ce dernier commercialise à travers ses marques Ugolin et Omegalin (des produits riches en oméga3), 30.000 tonnes de viandes par an dont 25.000 tonnes de porc, pour un C.A. de 38 millions d'euros et compte 200 collaborateurs.
Terrena a réalisé un C.A. de 3,3 milliards d'euros en 2007 et compte 10.600 salariés.
Cette reprise s'inscrit parfaitement dans le projet de Terrena, d'investir le champ nutrition santé dans la viande de porc.
(source Agrisalon du 23/10/08 et Usine Nouvelle du 24/10/08-article par Jacques Le Brigand)
Cet accord s'étant fait au lendemain de l'annonce de la "séparation à l'amiable" entre Terrena et Arca.
Aujourd'hui, c'est Mayenne viande à Laval (Mayenne) qui confie à Terrena l'essentiel de ses actifs.
La constitution d'une société commune, détenue à 75% par la coopérative basée à Ancenis (Loire-Atlantique), reprendra l'intégralité des activités d'abattage, de découpe et de commercialisation de la viande porcine de Mayenne viande.
Ce dernier commercialise à travers ses marques Ugolin et Omegalin (des produits riches en oméga3), 30.000 tonnes de viandes par an dont 25.000 tonnes de porc, pour un C.A. de 38 millions d'euros et compte 200 collaborateurs.
Terrena a réalisé un C.A. de 3,3 milliards d'euros en 2007 et compte 10.600 salariés.
Cette reprise s'inscrit parfaitement dans le projet de Terrena, d'investir le champ nutrition santé dans la viande de porc.
(source Agrisalon du 23/10/08 et Usine Nouvelle du 24/10/08-article par Jacques Le Brigand)
Un nouvel adhérent dans le groupe Creno.
Crée en 1974, Creno est le premier groupement français de commerce de gros de fruits et légumes et un réseau en plein développement en produits de la mer (poissons, crustacés, coquillages).
L'expertise d'un leader avec 51 entreprises, 70 plate-formes régionales de distribution, 500.000 tonnes de volume traitées pour un C.A. de 800 millions d'euros.
Crée en 2002, Creno Marée compte 15 entreprises adhérentes sur le territoire français pour un C.A. de 65 millions d'euros sous enseigne.
L'originalité de Creno consiste à allier la force et la puissance d'un groupe structuré à la réactivité et la souplesse de PME régionale à taille humaine.
De plus, depuis mai 2008, le groupe Creno a annoncé une alliance stratégique avec le géant belge Univeg et un partenariat avec Transgourmet.
De plus, UNICRENO, filiale commune à Creno et Univeg, aura pour objectif d'être le repreneur privilégié des sociétés "crénistes" en cas de cession par leurs dirigeants.
L'annonce de cette alliance est intervenue alors que AFL (All Fresch Logistique) actionnaire de Creno, venée d'être rachetée par Transgourmet France.
Au 1er novembre 2008, c'est la société Saint Sat'Primeurs qui rejoindra le groupe Creno.
Cette société de La Rochelle (Charentes-Maritimes), rachetée par le groupe Mag le 30 septembre dernier, réalise un C.A. de 3,6 millions d'euros, avec une clientèle de marché, de petites collectivités et de PMS.
Saint Sat'Primeurs est très complémentaire de la société niortaise Poitou Primeurs, déjà adhérente du groupe Creno, et permettra des synergies importantes entre les deux sociétés.
(source Les marchés - Le quotidien du 22/10/08)
L'expertise d'un leader avec 51 entreprises, 70 plate-formes régionales de distribution, 500.000 tonnes de volume traitées pour un C.A. de 800 millions d'euros.
Crée en 2002, Creno Marée compte 15 entreprises adhérentes sur le territoire français pour un C.A. de 65 millions d'euros sous enseigne.
L'originalité de Creno consiste à allier la force et la puissance d'un groupe structuré à la réactivité et la souplesse de PME régionale à taille humaine.
De plus, depuis mai 2008, le groupe Creno a annoncé une alliance stratégique avec le géant belge Univeg et un partenariat avec Transgourmet.
De plus, UNICRENO, filiale commune à Creno et Univeg, aura pour objectif d'être le repreneur privilégié des sociétés "crénistes" en cas de cession par leurs dirigeants.
L'annonce de cette alliance est intervenue alors que AFL (All Fresch Logistique) actionnaire de Creno, venée d'être rachetée par Transgourmet France.
Au 1er novembre 2008, c'est la société Saint Sat'Primeurs qui rejoindra le groupe Creno.
Cette société de La Rochelle (Charentes-Maritimes), rachetée par le groupe Mag le 30 septembre dernier, réalise un C.A. de 3,6 millions d'euros, avec une clientèle de marché, de petites collectivités et de PMS.
Saint Sat'Primeurs est très complémentaire de la société niortaise Poitou Primeurs, déjà adhérente du groupe Creno, et permettra des synergies importantes entre les deux sociétés.
(source Les marchés - Le quotidien du 22/10/08)
mardi 14 octobre 2008
Les salaisons Louis Guéguen mettent un terme à leur activité
Guéguen, une entreprise de tradition et de savoir-faire, a été fondée en 1946 à Trégourez (Finistère) par Louis Guéguen sur l'abattage de porc, puis s'est développée sur la transformation des produits en conserve, puis en charcuterie.
Située au coeur d'une région agroalimentaire, la Bretagne, l'entreprise bénéficie d'une implantation privilégiée, au coeur d'une vallée naturelle, proche des sources de l'Odet qui s'étire jusqu'à la mer.
Depuis 1994, Guéguen fabrique une charcuterie de terroir dans un site de production neuf et totalement respectueux des savoir-faire.
Depuis 1998, Guéguen fait partie du groupe Guyader entreprises.
Les salaisons Louis Guéguen mettent un terme à leur activité le 31 décembre 2008 et seront absorbées par la charcuterie Elquin, cette dernière ayant elle-même intégré le groupe Guyader gastronomie le 2 avril 2007.
Basé à Quintin, elle emploie 75 salariés et a réalisé 11 millions d'euros de C.A. en 2006.
Découvrez toute la gamme des salaisons Louis Guéguen en cliquant ici, et Guyader gastronomie en cliquant ici.
(source Les marchés-le quotidien du 14 octobre 2008)
Située au coeur d'une région agroalimentaire, la Bretagne, l'entreprise bénéficie d'une implantation privilégiée, au coeur d'une vallée naturelle, proche des sources de l'Odet qui s'étire jusqu'à la mer.
Depuis 1994, Guéguen fabrique une charcuterie de terroir dans un site de production neuf et totalement respectueux des savoir-faire.
Depuis 1998, Guéguen fait partie du groupe Guyader entreprises.
Les salaisons Louis Guéguen mettent un terme à leur activité le 31 décembre 2008 et seront absorbées par la charcuterie Elquin, cette dernière ayant elle-même intégré le groupe Guyader gastronomie le 2 avril 2007.
Basé à Quintin, elle emploie 75 salariés et a réalisé 11 millions d'euros de C.A. en 2006.
Découvrez toute la gamme des salaisons Louis Guéguen en cliquant ici, et Guyader gastronomie en cliquant ici.
(source Les marchés-le quotidien du 14 octobre 2008)
lundi 13 octobre 2008
Mariage dans la profession de foies
La maison Delpeyrat (350 millions d'euros de C.A. en 2007 - 2008) vit le jour en 1890, et après le rachat du groupe coopératif Maïsadour et la fusion avec Sarrade (marque dédiée à la RHF) en 1998, le rachat de Canard du Midi en 2005, l'acquisition de "Magicien vert" en 2006, la reprise du groupe "Campofrio - Montagne noire" en 2007, le rachat de Muller et la Maison Chevalier en 2008, elle prend aujourd'hui le contrôle d'Excel foies gras.
Créée en 1990 par trois éleveurs locaux, la société Excel foies gras (60 millions d'euros de C.A.) est implantée dans les Landes, au coeur de la Chalosse, terroir de forte tradition paysanne. Ici le foie gras est le pilier de tout un patrimoine gastronomique.
70 personnes interviennent sur 2 sites, chacun dédié à une spécificité technique bien précise, Gibret pour l'abattage et la découpe (2.000m2) et Donzacq pour la transformation et le conditionnement (1.300m2).
De plus, dans la corbeille de la mariée, Delpeyrat trouvera Roger Junca qui est une boutique de vente de produits gastronomiques, spécialisée dans le foie gras et autres spécialités à base de canard du Sud - Ouest de la France.
Roger Junca a fait partie du groupe Bongrain, puis a été rachetée par Excel Développement en mai 2007.
(source Agra Alimentation)
Créée en 1990 par trois éleveurs locaux, la société Excel foies gras (60 millions d'euros de C.A.) est implantée dans les Landes, au coeur de la Chalosse, terroir de forte tradition paysanne. Ici le foie gras est le pilier de tout un patrimoine gastronomique.
70 personnes interviennent sur 2 sites, chacun dédié à une spécificité technique bien précise, Gibret pour l'abattage et la découpe (2.000m2) et Donzacq pour la transformation et le conditionnement (1.300m2).
De plus, dans la corbeille de la mariée, Delpeyrat trouvera Roger Junca qui est une boutique de vente de produits gastronomiques, spécialisée dans le foie gras et autres spécialités à base de canard du Sud - Ouest de la France.
Roger Junca a fait partie du groupe Bongrain, puis a été rachetée par Excel Développement en mai 2007.
(source Agra Alimentation)
jeudi 9 octobre 2008
S.A. Colruyt France acquiert S.A. Sodeger
Par le biais de sa filiale S.A. Colruyt France (100% filiale de la société S.A. Colruyt) le groupe Colruyt a signé un protocole d'accord pour la reprise de 100% des actions de la S.A. Sodeger (nom commercial Maillerie Distribution) ayant son siège social à Château Gontier (département 53, Mayenne).
La S.A. Sodeger a notamment pour activité principale la vente en gros de produits frais, essentiellement laitiers, dans le secteur de la Restauration Hors Domicile (R.H.D.), en particulier celle de la Restauration Collective autogérée ou concédée.
Au cours de l'exercice 2007, la S.A. Sodeger a réalisé un C.A. de 40 millions d'euros. La S.A. Sodeger déploie essentiellement ses activités en Pays de Loire, Basse et Haute Normandie et Bretagne.
Avec la reprise de la société S.A. Sodeger, Colruyt France entend continuer à développer le C.A. en produits frais dans la restauration hors domicile avec sa branche Pro à Pro Distribution.
La holding française S.A. Colruyt France regroupe les activités françaises dans le domaine de la "G.M.S." et de la R.H.D.".
Son C.A. consolidé est de 540 millions d'euros au 31 décembre 2007 et ses capitaux propres s'élèvent à 67,8 millions d'euros.
Colruyt France emploie déjà plus de 2.000 personnes, parmi lesquelles 150 commerciaux.
Après le rachat de la société Codifrais (C.A. de 40 millions d'euros au cours de l'exercise 2005-2006) en 2006, la création début 2008 d'une centrale d'achats Unibuy de produits frais avec Unifrais et le Graal, l'affiliation de la société Vibel en corse de son département frais, et aujourd'hui la reprise de la société Sodeger, le groupe Pro à Pro Distribution consolide son implantation nationale en produits frais.
Découvrez l'ensemble des activités de Pro à Pro Distribution en cliquant ici.
(source communiqué de presse du groupe Colruyt)
La S.A. Sodeger a notamment pour activité principale la vente en gros de produits frais, essentiellement laitiers, dans le secteur de la Restauration Hors Domicile (R.H.D.), en particulier celle de la Restauration Collective autogérée ou concédée.
Au cours de l'exercice 2007, la S.A. Sodeger a réalisé un C.A. de 40 millions d'euros. La S.A. Sodeger déploie essentiellement ses activités en Pays de Loire, Basse et Haute Normandie et Bretagne.
Avec la reprise de la société S.A. Sodeger, Colruyt France entend continuer à développer le C.A. en produits frais dans la restauration hors domicile avec sa branche Pro à Pro Distribution.
La holding française S.A. Colruyt France regroupe les activités françaises dans le domaine de la "G.M.S." et de la R.H.D.".
Son C.A. consolidé est de 540 millions d'euros au 31 décembre 2007 et ses capitaux propres s'élèvent à 67,8 millions d'euros.
Colruyt France emploie déjà plus de 2.000 personnes, parmi lesquelles 150 commerciaux.
Après le rachat de la société Codifrais (C.A. de 40 millions d'euros au cours de l'exercise 2005-2006) en 2006, la création début 2008 d'une centrale d'achats Unibuy de produits frais avec Unifrais et le Graal, l'affiliation de la société Vibel en corse de son département frais, et aujourd'hui la reprise de la société Sodeger, le groupe Pro à Pro Distribution consolide son implantation nationale en produits frais.
Découvrez l'ensemble des activités de Pro à Pro Distribution en cliquant ici.
(source communiqué de presse du groupe Colruyt)
mardi 7 octobre 2008
Le groupe Boisset cède sa branche spiritueux
Le groupe Boisset vient de conclure un accord avec le groupe La Martiniquaise, pour lui céder l'ensemble de son activité spiritueux composée des marques: Duval, Casanis, l'Heritier-Guyot, St Raphael, Valauria, Rapha, Manor, Avèze, ainsi que la société Bruggeman en Belgique.
Boisset Vins & Spiritueux est une entreprise familiale qui a su devenir un grand nom international en s'appuyant sur des valeurs fortes, tirées de ses origines bourguignonnes.
Depuis sa fondation par Jean-Claude Boisset en 1961, la société Boisset s'est développée de manière innovante, améliorant sa qualité, étendant son offre et conquérant sans cesse de nouveaux marchés.
Implanté à Nuits-Saint-Georges (Côte-d'Or), le négociant en vins & Spiritueux réalise 277 millions d'euros de C.A., avec plus de 730 salariés et est parmi les 5 premiers groupes français du secteur des vins fins et parmi les 5 premiers exportateurs français de vins fins présent dans 80 pays.
L'accord conclu ne sera applicable qu'après validation des autorités de concurrence.
La société Boisset profitera de cette cession pour ce concentrer sur ses activités vins tranquilles et vins effervescents, en forte croissance, sur lesquelles elle occupe des positions stratégiques tant en France qu'à l'étranger.
Découvrez l'ensemble de la gamme Boisset, cliquez ici.
(source Boisset Vins & Spiritueus et Les échos du 29/09/08)
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Boisset Vins & Spiritueux est une entreprise familiale qui a su devenir un grand nom international en s'appuyant sur des valeurs fortes, tirées de ses origines bourguignonnes.
Depuis sa fondation par Jean-Claude Boisset en 1961, la société Boisset s'est développée de manière innovante, améliorant sa qualité, étendant son offre et conquérant sans cesse de nouveaux marchés.
Implanté à Nuits-Saint-Georges (Côte-d'Or), le négociant en vins & Spiritueux réalise 277 millions d'euros de C.A., avec plus de 730 salariés et est parmi les 5 premiers groupes français du secteur des vins fins et parmi les 5 premiers exportateurs français de vins fins présent dans 80 pays.
L'accord conclu ne sera applicable qu'après validation des autorités de concurrence.
La société Boisset profitera de cette cession pour ce concentrer sur ses activités vins tranquilles et vins effervescents, en forte croissance, sur lesquelles elle occupe des positions stratégiques tant en France qu'à l'étranger.
Découvrez l'ensemble de la gamme Boisset, cliquez ici.
(source Boisset Vins & Spiritueus et Les échos du 29/09/08)
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Pomona EpiSaveurs en Meurthe-et-Moselle
Créé en 2000, Pomona EpiSaveurs est aujourd'hui devenu un réseau national de distribution de produits d'épicerie et d'hygiène auprès des professionnels de la restauration hors domicile.
Son organisation en 8 directions régionales, 7 antennes commerciales et 13 plate-formes d'éclatement offre un service de proximité basé sur le professionnalisme des équipes de vente.
Grâce à une offre produits riche de plus de 2.500 références et de marques propres, Pomona EpiSaveurs propose une gamme adaptée aux besoins des professionnels.
Ce sont ainsi 105.000 tonnes de produits secs et d'hygiène qui sont distribués chaque année à plus de 18.000 clients pour un C.A. de 229 millions d'euros et un effectif de 670 salariés.
D'ici à la fin du 1er trimestre 2009, dans un bâtiment de 6.000 mètres carrés sur la zone internationale de Gondreville-Fontenoy, en Meurthe et Moselle, Pomona EpiSaveurs implantera sa 14 ème plate-formes d'éclatement.
Accompagnée par le Capemn (Comité d'aménagement, de promotion et d'expansion de Meurthe et Moselle), cette implantation générera 80 emplois dont une trentaine dans un premier temps.
Le groupe Pomona, c'est 2,461 milliards d'euros de C.A. pour l'exercise clos au 30 eptembre 2007, 8.200 salariés sur 2 réseaux que sont:
- La distribution: avec Pomona TerreAzur, Pomona Passionfroid, Pomona EpiSaveurs et Délice & Création.
- L'agro-industrie: avec Les Crudettes, Fruidor et Pomona Mareyage.
(source LSA du 06/10/08)
Son organisation en 8 directions régionales, 7 antennes commerciales et 13 plate-formes d'éclatement offre un service de proximité basé sur le professionnalisme des équipes de vente.
Grâce à une offre produits riche de plus de 2.500 références et de marques propres, Pomona EpiSaveurs propose une gamme adaptée aux besoins des professionnels.
Ce sont ainsi 105.000 tonnes de produits secs et d'hygiène qui sont distribués chaque année à plus de 18.000 clients pour un C.A. de 229 millions d'euros et un effectif de 670 salariés.
D'ici à la fin du 1er trimestre 2009, dans un bâtiment de 6.000 mètres carrés sur la zone internationale de Gondreville-Fontenoy, en Meurthe et Moselle, Pomona EpiSaveurs implantera sa 14 ème plate-formes d'éclatement.
Accompagnée par le Capemn (Comité d'aménagement, de promotion et d'expansion de Meurthe et Moselle), cette implantation générera 80 emplois dont une trentaine dans un premier temps.
Le groupe Pomona, c'est 2,461 milliards d'euros de C.A. pour l'exercise clos au 30 eptembre 2007, 8.200 salariés sur 2 réseaux que sont:
- La distribution: avec Pomona TerreAzur, Pomona Passionfroid, Pomona EpiSaveurs et Délice & Création.
- L'agro-industrie: avec Les Crudettes, Fruidor et Pomona Mareyage.
(source LSA du 06/10/08)
lundi 29 septembre 2008
Union entre Spanghero et Arcadie Sud-Ouest
Créée en 1970 par Laurent et Claude spanghero, la S.A.R.L. Spanghero était spécialisée dans l'achat, l'abattage et la commercialisation de veaux, au coeur du Lauragais.
De cet héritage qui mêle le travail de la terre, le savoir-faire des hommes et la tradition culinaire ancrée dans le Sud-Ouest, naissent les activitées de fabrication et commercialisation de "viandes élaborées" et de "plats cuisinés".
Spanghero S.A., actionnaires (famille Spanghero, GCO), c'est 100 millions de C.A., avec 550 salariés, basée à Castelnaudary(Aude).
Afin d'opérer à un recentrage de leurs activités respectives, Spanghero S.A. et Arcadie Sud-Ouest, basé à Rodez (Aveyron), ont annoncé la signature d'un partenariat.
Spanghero se spécialisera dans les produits élaborés et Arcadie dans la 1ère et 2ème transformation de viande.
(source Les marchés - Le quotidien du 29/09/08)
De cet héritage qui mêle le travail de la terre, le savoir-faire des hommes et la tradition culinaire ancrée dans le Sud-Ouest, naissent les activitées de fabrication et commercialisation de "viandes élaborées" et de "plats cuisinés".
Spanghero S.A., actionnaires (famille Spanghero, GCO), c'est 100 millions de C.A., avec 550 salariés, basée à Castelnaudary(Aude).
Afin d'opérer à un recentrage de leurs activités respectives, Spanghero S.A. et Arcadie Sud-Ouest, basé à Rodez (Aveyron), ont annoncé la signature d'un partenariat.
Spanghero se spécialisera dans les produits élaborés et Arcadie dans la 1ère et 2ème transformation de viande.
(source Les marchés - Le quotidien du 29/09/08)
vendredi 26 septembre 2008
Lepetit, la fin d'une histoire de famille!
Lactalis va fermer d'ici à la fin de l'année, le site de fabrication des camemberts Lepetit à Saint-Maclou, dans le Calvados.
Tout avait commencé en 1872 cette année là, Auguste et Léontine Lepetit allaient donner un autre tournant à leur vie: ils venaient de percer le secret du camembert de Normandie...
C'est la naissance des fromageries Lepetit, un grand nom du fromage, la plus ancienne marque du véritable camembert normand traditionnel, moulé à la louche.
Aucun camembert n'a été autant récompensé.
60 médailles d'or et d'argent, 3 diplômes d'honneur, voilà la récompense de plus de 130 ans de tradition.
Confectionné avec des excellents laits du Pays d'Auge, moulé à la louche, affiné en caves...
Autant d'attentions qui lui confèrent cette pâte si souple, cette saveur et cette fine fleur légérement marbrée d'ocre.
Luc Morelon, directeur de la communication du groupe Lactalis, a indiqué à l'AFP, que la fermeture fait suite à une baisse des ventes due à une "forte hausse des prix du lait", qui a fait passer au camembert le seuil psychologique des 2 euros, mais aussi par les "attaques" subies selon lui par la marque Lepetit dans les médias depuis qu'elle a quitté l'appellation d'origine contrôlée (AOC) Camembert de Normandie.
Sur les 93 salariés, 26 conserveront leur emploi sur place, afin d'assurer la collecte de lait, les autres seront redéployés sur le site voisin de Lisieux.
A consultez impérativement pour les amoureux du camembert "Le petit journal du fromager"
(source LSA du 26/09/08, Le Figaro du 26/09/08 et France 3 du 26/09/08)
Tout avait commencé en 1872 cette année là, Auguste et Léontine Lepetit allaient donner un autre tournant à leur vie: ils venaient de percer le secret du camembert de Normandie...
C'est la naissance des fromageries Lepetit, un grand nom du fromage, la plus ancienne marque du véritable camembert normand traditionnel, moulé à la louche.
Aucun camembert n'a été autant récompensé.
60 médailles d'or et d'argent, 3 diplômes d'honneur, voilà la récompense de plus de 130 ans de tradition.
Confectionné avec des excellents laits du Pays d'Auge, moulé à la louche, affiné en caves...
Autant d'attentions qui lui confèrent cette pâte si souple, cette saveur et cette fine fleur légérement marbrée d'ocre.
Luc Morelon, directeur de la communication du groupe Lactalis, a indiqué à l'AFP, que la fermeture fait suite à une baisse des ventes due à une "forte hausse des prix du lait", qui a fait passer au camembert le seuil psychologique des 2 euros, mais aussi par les "attaques" subies selon lui par la marque Lepetit dans les médias depuis qu'elle a quitté l'appellation d'origine contrôlée (AOC) Camembert de Normandie.
Sur les 93 salariés, 26 conserveront leur emploi sur place, afin d'assurer la collecte de lait, les autres seront redéployés sur le site voisin de Lisieux.
A consultez impérativement pour les amoureux du camembert "Le petit journal du fromager"
(source LSA du 26/09/08, Le Figaro du 26/09/08 et France 3 du 26/09/08)
Florette reprend Tallo Verde
En 2006, la consommation des salades 4ème gamme en France représentait 20% du total salade, en croissance de 8 à 9% par an
Le marché atteindrait 55.000 tonnes en G.M.S. et 30.000 tonnes en R.H.F.
Quatre opérateurs dominent le secteur:
- Florette (filiale d'Agrial, groupe cooprératif agricole et agroalimentaire), créée en 1983, présent au Royaume-Uni (à Lichfield), en Espagne (par le rachat de Vega Mayor), en Italie et en Suisse.
En 2006, Florette, c'était 63.400 tonnes de produits finis pour un C.A. de 302 millions d'euros.
- Les Crudettes (filiale du groupe Pomona), créées en 1985, présent en Espagne (par le rachat de Tallo Verde), a produit 18.446 tonnes de produits finis pour un C.A. de 90 millions d'euros.
- Bonduelle frais, qui avec l'acquisition de Vita, leader allemand de la salade 4ème gamme, a permis au groupe Bonduelle de consolider ses positions en Europe: il est désormais N°1 avec 20% du marché.
- Le groupe islandais Bakkavör, crée en 1986, plus de 2 milliards de C.A., il exploite 62 unités dans le monde et emploie 20.000 personnes, il opère en France après le rachat de Crudi, Cinquième Saison et de 4G à Macon, entreprise fondée par deux anciens cadres de Bonduelle et qui a réalisée 26,3 millions d'euros.
Aujourd'hui, le groupe Florette, a signé un accord avec le groupe Pomona, prévoyant le rachat, à travers sa filiale Vega Mayor, de la société Tallo Verde SL.
Cet accord doit attendre la validation des autorités de la concurrence espagnoles, pour une acquisition en décembre 2008.
Tallo Verde SL exploite une usine de 4.500m2 à Noblejas au sud de Madrid et commercialise les marques "Tallo Verde", "Minuto Verde" et "Selecciõn del Gourmet".
Avec cette acquisition, le groupe Florette disposera de 3 usines de production en Espagne et consolidera ainsi sa position de leader sur le marché Ibérique.
(source réussir fruits et légumes du 27/02/08 et LSA du 25/09/08)
Le marché atteindrait 55.000 tonnes en G.M.S. et 30.000 tonnes en R.H.F.
Quatre opérateurs dominent le secteur:
- Florette (filiale d'Agrial, groupe cooprératif agricole et agroalimentaire), créée en 1983, présent au Royaume-Uni (à Lichfield), en Espagne (par le rachat de Vega Mayor), en Italie et en Suisse.
En 2006, Florette, c'était 63.400 tonnes de produits finis pour un C.A. de 302 millions d'euros.
- Les Crudettes (filiale du groupe Pomona), créées en 1985, présent en Espagne (par le rachat de Tallo Verde), a produit 18.446 tonnes de produits finis pour un C.A. de 90 millions d'euros.
- Bonduelle frais, qui avec l'acquisition de Vita, leader allemand de la salade 4ème gamme, a permis au groupe Bonduelle de consolider ses positions en Europe: il est désormais N°1 avec 20% du marché.
- Le groupe islandais Bakkavör, crée en 1986, plus de 2 milliards de C.A., il exploite 62 unités dans le monde et emploie 20.000 personnes, il opère en France après le rachat de Crudi, Cinquième Saison et de 4G à Macon, entreprise fondée par deux anciens cadres de Bonduelle et qui a réalisée 26,3 millions d'euros.
Aujourd'hui, le groupe Florette, a signé un accord avec le groupe Pomona, prévoyant le rachat, à travers sa filiale Vega Mayor, de la société Tallo Verde SL.
Cet accord doit attendre la validation des autorités de la concurrence espagnoles, pour une acquisition en décembre 2008.
Tallo Verde SL exploite une usine de 4.500m2 à Noblejas au sud de Madrid et commercialise les marques "Tallo Verde", "Minuto Verde" et "Selecciõn del Gourmet".
Avec cette acquisition, le groupe Florette disposera de 3 usines de production en Espagne et consolidera ainsi sa position de leader sur le marché Ibérique.
(source réussir fruits et légumes du 27/02/08 et LSA du 25/09/08)
Inauguration de l'usine H.C.I. d'Eurial
Comme indiqué dans mon article "Le marché de la pizza lié à la production laitière?" du 4 septembre 2008, H.C.I. (Herbignac Cheese Ingrédients), la nouvelle usine de mozzarella située à Herbignac (Loire-Atlantique), sera inaugurée ce jour.
Le projet est portée par le groupe laitier Eurial (Coopératives Colaréna Presqu'île, Poitouraine et Ucal) avec le partenariat d'Ingredia, Sodiaal et Bonilait protéines.
Cette unité de production de 15.000m2 pour 30.000 tonnes de fromages et 15.000 tonnes de poudres issues du lactosérum (Coproduits) pour un investissement de 53,6 millions d'euros, transformera 300 millions de litres de lait par an collectés auprès de plus de 1.000 exploitations laitières, et elle emploiera 100 salariés.
Les coproduits seront commercialisés par IDI (International Dairy Ingrédients), filiale d'Eurial et d'Ingrédia.
(source Les échos du 25/09/08)
Le projet est portée par le groupe laitier Eurial (Coopératives Colaréna Presqu'île, Poitouraine et Ucal) avec le partenariat d'Ingredia, Sodiaal et Bonilait protéines.
Cette unité de production de 15.000m2 pour 30.000 tonnes de fromages et 15.000 tonnes de poudres issues du lactosérum (Coproduits) pour un investissement de 53,6 millions d'euros, transformera 300 millions de litres de lait par an collectés auprès de plus de 1.000 exploitations laitières, et elle emploiera 100 salariés.
Les coproduits seront commercialisés par IDI (International Dairy Ingrédients), filiale d'Eurial et d'Ingrédia.
(source Les échos du 25/09/08)
mardi 23 septembre 2008
Doux met un point final à son aventure Ibérique
Après avoir mis fin à son activité d'abattage de canards à Pleucadeuc et fermé les abattoirs de Locminé, Condom et Le Châtelais, ce qui a entraîné la suppression de 647 emplois, le groupe volailler Doux s'apprête à vendre l'ensemble de ses activités en Espagne.
Jusqu'au 30 septembre, Doux négocie en exclusivité la cession de Doux Ibérica avec le groupe Catalan Valls Companys.
En 2007, le C.A. de Doux Ibérica était de 111 millions d'euros, en hausse de 16,5%, mais avec des résultats d'exploitation négatifs depuis 2004 avec 3 millions d'euros de pertes par an, selon la revue économique Alimarket.
Deux abattoirs, à Lérida en Catalogne et à Pontevedra en Galice, une usine d'aliments à Saragosse, des couvoirs, des entrepots frigorifiques, ce sont tous les actifs commerciaux et industriels de Doux en Espagne qui s'apprêtent à passer sous le contrôle du groupe de Lérida.
Implantée depuis longtemps en Espagne, Doux Ibérica produisait environ 42.000 tonnes de poulets (équivalents carcasse) et 16.000 tonnes de divers autres produits avicoles (lapins, produits transformés,...), il employait 385 salariés et traitait avec 300 éleveurs en contrat.
Valls Companys, gros opérateur avicole, également numéro un du cochon en Espagne, sera propulsé au rang de numéro deux espagnol du poulet à la faveur du rachat de Doux Ibérica.
Pour Doux France, cette cession s'inscrit dans le cadre d'un recentrage des activités du groupe sur des axes prioritaires parmi lesquels notamment le marché de la volaille fraîche en France à la marque Père Dodu, les produits élaborés, les poulets congelés exportés sur le marché mondial, Frangosul, la filiale brésilienne et sans oublier Père Dodu restauration, l'expert de la volaille pour les professionnels de la restauration sociale, commerciale et collective.
(source Agrisalon du 12/09/08, AFP du 12/09/08, Le Télégramme du 12/09/08, Les marchés-Le quotidien et Ouest France du 13/09/08)
Jusqu'au 30 septembre, Doux négocie en exclusivité la cession de Doux Ibérica avec le groupe Catalan Valls Companys.
En 2007, le C.A. de Doux Ibérica était de 111 millions d'euros, en hausse de 16,5%, mais avec des résultats d'exploitation négatifs depuis 2004 avec 3 millions d'euros de pertes par an, selon la revue économique Alimarket.
Deux abattoirs, à Lérida en Catalogne et à Pontevedra en Galice, une usine d'aliments à Saragosse, des couvoirs, des entrepots frigorifiques, ce sont tous les actifs commerciaux et industriels de Doux en Espagne qui s'apprêtent à passer sous le contrôle du groupe de Lérida.
Implantée depuis longtemps en Espagne, Doux Ibérica produisait environ 42.000 tonnes de poulets (équivalents carcasse) et 16.000 tonnes de divers autres produits avicoles (lapins, produits transformés,...), il employait 385 salariés et traitait avec 300 éleveurs en contrat.
Valls Companys, gros opérateur avicole, également numéro un du cochon en Espagne, sera propulsé au rang de numéro deux espagnol du poulet à la faveur du rachat de Doux Ibérica.
Pour Doux France, cette cession s'inscrit dans le cadre d'un recentrage des activités du groupe sur des axes prioritaires parmi lesquels notamment le marché de la volaille fraîche en France à la marque Père Dodu, les produits élaborés, les poulets congelés exportés sur le marché mondial, Frangosul, la filiale brésilienne et sans oublier Père Dodu restauration, l'expert de la volaille pour les professionnels de la restauration sociale, commerciale et collective.
(source Agrisalon du 12/09/08, AFP du 12/09/08, Le Télégramme du 12/09/08, Les marchés-Le quotidien et Ouest France du 13/09/08)
Inbev France accentue son leadership
Après la fusion cet été entre Inbev et Auheuser-Busch Compagnies Inc, et à l'instar de Kronembourg qui a cédé son réseau de distribution (Elidis et Léodis) à C10, en association avec Distriboissons (ces deux derniers ayant au passage fusionné), Inbev France a annoncé son intention d'accentuer son "leadership" sur le segment des bières spécialité.
Le 4 septembre 2008, aux instances représentatives du personnel, le brasseur a indiqué qu'il "envisage de céder ses filiales CaféiIn, Sedab et Vision CHD", les deux premiers portant sur l'activité distribution et le dernier sur le suivi de la qualité de la sanitation.
Inbev France précise que le Groupe Olivier Bertrand devrait reprendre les actions des filiales concernées.
Avec ses activités de restaurants festifs, restaurants rapides, Cafétérias, Restauration événementielle, le groupe Olivier Bertrand trouverait là une nouvelle source de diversification.
(source l'hôtellerie restauration du 12/09/08 et Le Chef du 05/09/08)
Le 4 septembre 2008, aux instances représentatives du personnel, le brasseur a indiqué qu'il "envisage de céder ses filiales CaféiIn, Sedab et Vision CHD", les deux premiers portant sur l'activité distribution et le dernier sur le suivi de la qualité de la sanitation.
Inbev France précise que le Groupe Olivier Bertrand devrait reprendre les actions des filiales concernées.
Avec ses activités de restaurants festifs, restaurants rapides, Cafétérias, Restauration événementielle, le groupe Olivier Bertrand trouverait là une nouvelle source de diversification.
(source l'hôtellerie restauration du 12/09/08 et Le Chef du 05/09/08)
Les géants de la volaille continuent leurs transactions
Après le rachat de Moy Park, Penasal et Braslo par Mafrig, les géants mondiaux de la volaille continuent leurs transactions.
Tyson Foods, un appétit d'ogre!
Après la crise de surproduction que les USA ont traversé en 2006 et au cours de laquelle le géant américain avait connu une bien mauvaise passe en perdant 200 millions de dollars, aujourd'hui Tyson Foods investit dans l'aviculture.
Crée en 1931 par John Tyson à Springdale dans l'Arkansas, l'Américain Tyson Foods est le N°1 américain de la viande avec sa gamme de steacks hachés, filets et nuggets 100% tout naturel.
Pour Tyson Foods "Le centre de votre assiette est le coeur de votre menu"Les ambitions de l'américain vise 5 milliards de dollars de C.A. à l'étranger en 2010 et pour atteindre ses objectifs, il est sur le point de réaliser la signature de deux accords d'acquisition pour les brésiliens Macedo Agroindustrial et Avita (Avicola Itaiopolis), et il se prépare à prendre le contrôle du volailler chinois Xinchang.
(source Les marchés Le quotidien du 22809/08 et Les échos article web du 15/09/08 par Marie-Josée Cougard)
lundi 22 septembre 2008
La plus célèbre bière chinoise, leader sur son marché
Le saviez-vous? La plus célèbre bière chinoise en France est l'oeuvre des allemands!
C'est en 1903 que nos voisins d'Outre-Rhin ont construit la première brasserie chinoise dans le port de Tsingtao.
C'est vers 1954 que l'exportation débute vers Hongkong. 1972, Tsingtao arrive aux Etats-Unis. Il faudra attendre 1975 pour qu'elle fasse son apparition en France.
Le géant de la bière chinoise, Tsingtao, a annoncé qu'il rachetait les 25% détenus par le danois Carlsberg dans un brasseur de Shanghai, pour en devenir l'unique actionnaire.
L'opération lui coûtera 51,3 millions de yuans (5,32 millions d'euros) mais lui permettra une meilleure gestion de Songiang Brewery, a-t-il affirmé dans un communiqué boursier.
Tsingtao, fondée en 1903 par des colons allemands, en contrepartie avec des britanniques, est établie à Tsingdao, un port du Shandong (Est).
Avec près de 14% des parts d'un marché local très fragmenté, Tsingtao, détenue à 27% par Anheuser-Bush, est leader dans son secteur.
(source Les échos du 10/09/08, Aujourd'hui la Chine et AFP du 10/09/08)
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Fermeture d'une usine Jean Caby?
En 2006, Smithfield Foods acquiert auprès de Sara Lee, le groupe Aoste qui rejoint la marque Jean Caby.
Aoste Foodservice est la structure dédiée aux professionnels de la R.H.D. (Restauration Hors Domicile) au sein du groupe multi-spécialisé de la charcuterie, Aoste.
Avec ses marques Aoste Grande Carte, Village et Jean Caby Restauration, Aoste Foodservice offre des produits raffinés, au plaisir gustatif intense grâce à une sélection rigoureuse des matières premières.
En ce début septembre 2008, Smithfield Foods, annonce la fermeture de son usine Jean Caby à Saint-Priest-en-Jarez (Loire), d'ici à l'été 2009.
L'unité y élabore des produits cuits de charcuterie (jambon cuit, poitrine, saucisson sec, charcuterie, volaille, saucisse, pâté et terrine) et emploie plus de 350 salariés.
La production serait transférée vers les sites de Lampaul-Guimiliau, Ergué-Gabéric (Finistère) et Saint-André-Lez-Lille (Nord).
(source Les échos du 11/09/08, Usine Nouvelle du 11/09/08 et Ouest France du 12/09/08)
Aoste Foodservice est la structure dédiée aux professionnels de la R.H.D. (Restauration Hors Domicile) au sein du groupe multi-spécialisé de la charcuterie, Aoste.
Avec ses marques Aoste Grande Carte, Village et Jean Caby Restauration, Aoste Foodservice offre des produits raffinés, au plaisir gustatif intense grâce à une sélection rigoureuse des matières premières.
En ce début septembre 2008, Smithfield Foods, annonce la fermeture de son usine Jean Caby à Saint-Priest-en-Jarez (Loire), d'ici à l'été 2009.
L'unité y élabore des produits cuits de charcuterie (jambon cuit, poitrine, saucisson sec, charcuterie, volaille, saucisse, pâté et terrine) et emploie plus de 350 salariés.
La production serait transférée vers les sites de Lampaul-Guimiliau, Ergué-Gabéric (Finistère) et Saint-André-Lez-Lille (Nord).
(source Les échos du 11/09/08, Usine Nouvelle du 11/09/08 et Ouest France du 12/09/08)
vendredi 19 septembre 2008
Pernod Ricard distribue la vodka Absolut
En rachetant le 30 mars 2008, le suédois Vin & Spirit, propriétaire notamment de la marque de vodka Absolut, Pernod Ricard était rentré dans Maxxium (Vin & Sprit, Pernod Ricard, Remy Cointreau, The Edrington Group et Beam Global Sprit & Wine).
Lors de cette acquisition de Vin & Sprit, Pernod Ricard avait précisé qu'il sortirait de Maxxium dans les deux ans.
Les différents actionnaires ayant trouvé un accord, Pernod Ricard sortira de Maxxium dès le 1er octobre 2008.
A noter que Remy Cointreau a annoncé lui aussi, l'arrêt de ses accords de distribution avec Maxxium au 30 mars 2009.
La vodka Absolut est la 4ème marque d'alcool la plus vendue au monde et revendique la première place des vodkas premium avec 11 millions de caisses de 9 litres vendues en 2007.
Fin août 2008, Pernod Ricard s'était déjà assuré la distribution en direct d'Absolut sur le très grand marché américain dès le 1er octobre 2008, via un accord avec le groupe américain Fortune Brands, qui devait l'assurer en association avec Vin & Sprit jusqu'en février 2012.
Suite au rachat de Vin & Sprit, Pernod Ricard a vendu en retour à Fortune Brands le rhum Cruzan que détenait Vin & Sprit.
Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, les résultats annuels de Pernod Ricard révèlent "une année 2007/2008 tout à fait exceptionnelle", selon Pierre Pringuet, directeur général délégué du groupe.
Le C.A. a progressé de 2,3% à 6,59 milliards d'euros et le résultat net courant de 8% à 897 millions d'euros.
La France n'avait pas connu une telle année avec un C.A. en hausse de 4% à 711 millions d'euros.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
(source l'Hôtellerie restauration du 15/09/08, l'AGEFI du 04/09/08 par Bruno de Roulhac et La Tribune du 03/09/08)
Lors de cette acquisition de Vin & Sprit, Pernod Ricard avait précisé qu'il sortirait de Maxxium dans les deux ans.
Les différents actionnaires ayant trouvé un accord, Pernod Ricard sortira de Maxxium dès le 1er octobre 2008.
A noter que Remy Cointreau a annoncé lui aussi, l'arrêt de ses accords de distribution avec Maxxium au 30 mars 2009.
La vodka Absolut est la 4ème marque d'alcool la plus vendue au monde et revendique la première place des vodkas premium avec 11 millions de caisses de 9 litres vendues en 2007.
Fin août 2008, Pernod Ricard s'était déjà assuré la distribution en direct d'Absolut sur le très grand marché américain dès le 1er octobre 2008, via un accord avec le groupe américain Fortune Brands, qui devait l'assurer en association avec Vin & Sprit jusqu'en février 2012.
Suite au rachat de Vin & Sprit, Pernod Ricard a vendu en retour à Fortune Brands le rhum Cruzan que détenait Vin & Sprit.
Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, les résultats annuels de Pernod Ricard révèlent "une année 2007/2008 tout à fait exceptionnelle", selon Pierre Pringuet, directeur général délégué du groupe.
Le C.A. a progressé de 2,3% à 6,59 milliards d'euros et le résultat net courant de 8% à 897 millions d'euros.
La France n'avait pas connu une telle année avec un C.A. en hausse de 4% à 711 millions d'euros.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
(source l'Hôtellerie restauration du 15/09/08, l'AGEFI du 04/09/08 par Bruno de Roulhac et La Tribune du 03/09/08)
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